Desexpérimentations sont désormais possibles en matiÚre d'innovation dans le systÚme de santé. L'enjeu de ces expérimentations est d'encourager et accompagner l'émergence d'organisations innovantes en santé et de nouveaux modes de financement, afin d'inciter à la coopération entre acteurs et une meilleure prise en compte de la prévention et de qualité des

Accueil Hauts-de-France Villeneuve - Seclin Entre 2016 et 2019, les communes de Bauvin et Provin seront passĂ©es de huit Ă  quatre mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes. Trois d’entre eux s’organisent, avec la municipalitĂ© de Bauvin, pour qu’une maison mĂ©dicale voie le jour. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Ă  notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1€ Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 21h27 International Guerre en Ukraine ce que contient la nouvelle aide militaire amĂ©ricaine 21h06 France Refus d’obtempĂ©rer prĂšs de Lyon la garde Ă  vue des policiers levĂ©e, le pronostic vital du conducteur trĂšs engagé» 20h05 International SuĂšde deux blessĂ©s dans une fusillade dans un centre commercial, un suspect arrĂȘtĂ© 19h58 International Gaz russe les livraisons par Nord Stream suspendues pendant trois jours pour maintenance» 19h41 Musique Mireille Mathieu a enregistrĂ© un duo avec Arno, mort en avril, pour son album posthume Opex Toute l'info en continu >
CahierDes Charges Maison De SantĂ© Pluridisciplinaire; Cahier Des Charges Maison Sport SantĂ©; Cahier Des Charges Maison CompĂšre; Cahier Des Charges Maison France Service; Cahier Des Charges Maison Exemple; Cahier Des Charges Maison Pive; Cahier Des Charges Maison Container; Cahier Des Charges Maison Pmr ; Cahier Des Charges Maison Bioclimatique; Les Maisons de SantĂ© Pluri-disciplinaires MSP sont en plein dĂ©veloppement. Créés par la loi HSPT, elles constituent avant tout un lieu d’exercice regroupant plusieurs professionnels de santĂ© de premiers recours autour d’un projet de santĂ© partagĂ©, d’un cadre permettant Ă  des membres de professions de santĂ© diffĂ©rentes de mettre en commun Ă  la fois des moyens et une partie de leur exercice professionnel. MĂȘme si le projet de crĂ©ation d’une MSP s’avĂšre attractif, il faut savoir que le processus de crĂ©ation est long, complexe et contraignant. Les Maisons de SantĂ© Pluri-disciplinaires MSP sont en plein dĂ©veloppement. Créés par la loi HSPT, elles constituent avant tout un lieu d’exercice regroupant plusieurs professionnels de santĂ© de premiers recours autour d’un projet de santĂ© partagĂ©, d’un cadre permettant Ă  des membres de professions de santĂ© diffĂ©rentes mĂ©decins, infirmiers, kinĂ©s, pharmaciens, biologistes, psychologues,
 de mettre en commun Ă  la fois des moyens et une partie de leur exercice professionnel coopĂ©ration interprofessionnelle et prise en charge coordonnĂ©e des patients, notamment s’agissant de maladies chroniques. Il y a dix ans en 2008, on recensait seulement 20 MSP en France. Il y en avait 175 en 2012. Et, selon un rapport rendu par le SĂ©nat l’étĂ© dernier, on en recensait 910 en 2017 dont 144 dans la rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes, et 334 projets en cours de rĂ©alisation. Cet engouement s’explique par les aides financiĂšres de l’État subventions et les Nouveaux Modes de RĂ©munĂ©ration NMR octroyĂ©s aux acteurs de ces MSP, sous rĂ©serve de respecter un certain nombre de critĂšres et de signer une convention tripartite avec l’ARS et la CPAM. Cet essor des MSP est loin d’ĂȘtre terminĂ©, bien au contraire. Fin 2017, le gouvernement a, en effet, annoncĂ© un doublement d’ici 2022 des MSP. Le MinistĂšre de la SantĂ© encourage la crĂ©ation de telles structures afin de renforcer l’accĂšs territorial aux soins et de lutter contre la dĂ©sertification mĂ©dicale. 400 millions d’euros sont effectivement prĂ©vus pour doubler le nombre de maisons de santĂ© pluri-professionnelles et de centres de santĂ© d’ici 2022. MĂȘme si le projet de crĂ©ation d’une MSP s’avĂšre attractif, il faut savoir que le processus de crĂ©ation est long, complexe et contraignant. Pour favoriser la rĂ©ussite d’un tel projet, mieux vaux connaitre, avant de s’engager, l’ensemble des contraintes futures Ă  respecter, des critĂšres Ă  remplir notamment pour percevoir les NMR et les subventions d’État, et les nombreuses Ă©tapes Ă  franchir juridique, immobiliĂšre, urbanisme, financiĂšre, 
 et ĂȘtre bien accompagnĂ©. Étape 1 - l’Étude territoriale et la mise en place du projet de santĂ©. La crĂ©ation d’une MSP suppose au prĂ©alable une Ă©tude de faisabilitĂ©, une analyse Ă©galement de l’offre de soins et des besoins existants dans la zone gĂ©ographique considĂ©rĂ©e, ainsi que l’élaboration d’un projet de santĂ©, par les professionnels de santĂ© vouĂ©s Ă  exercer dans la structure, Ă  transmettre Ă  l’ARS et aux ordres professionnels correspondants. Ce projet de santĂ© doit rĂ©pondre Ă  un cahier des charges national et Ă  un rĂšglement d’intervention rĂ©gional, dans la mesure oĂč une telle structure doit favoriser l’accessibilitĂ© sociale, la coordination des soins et le dĂ©veloppement d’actions de santĂ© publique. Le projet de santĂ© doit tenir compte des structures de santĂ© dĂ©jĂ  prĂ©sentes sur le territoire considĂ©rĂ© et prĂ©ciser dans quelle mesure la crĂ©ation d’une MSP amĂ©liorerait l’offre de santĂ© dĂ©jĂ  existante. Cela suppose, en pratique, de dĂ©finir les actions communes de coordination et d’éducation thĂ©rapeutique, les procĂ©dures mises en place, l’organisation et le fonctionnement futurs de cette structure pluridisciplinaire. Étape 2 - La mise en place de la structure juridique la SISA. Ces MSP doivent nĂ©cessairement s’incarner dans une structure juridique. L’exploitation par une SEL SociĂ©tĂ© d’Exercice LibĂ©ral ou une SCP SociĂ©tĂ© Civile Professionnelle est Ă  proscrire, ces sociĂ©tĂ©s ne pouvant ĂȘtre constituĂ©es qu’entre professionnels de mĂȘme spĂ©cialitĂ©. Traditionnellement, la forme juridique privilĂ©giĂ©e Ă©tait soit la SCM SociĂ©tĂ© Civile de Moyens, soit l’Association de loi 1901. Mais ces structures n’étaient pas adaptĂ©es, notamment pour des raisons fiscales. Depuis, la Loi Fourcade du 10 aoĂ»t 2011 et son DĂ©cret d’application du 25 mars 2012, ont créé une nouvelle forme juridique sur-mesure la SISA SociĂ©tĂ© Interprofessionnelle de Soins Ambulatoires. Il faut au minimum deux mĂ©decins et un auxiliaire mĂ©dical pour former une SISA. Aussi, seules des personnes physiques exerçant une profession mĂ©dicale, d’auxiliaire mĂ©dical ou de pharmacien peuvent ĂȘtre associĂ©s d’une SISA. Ils peuvent ĂȘtre dans le mĂȘme temps associĂ©s d’une SCP ou d’une SEL. La responsabilitĂ© professionnelle reste personnelle Ă  chaque associĂ©. Elle n’est pas transfĂ©rĂ©e Ă  la SISA. La SISA n’est d’ailleurs pas inscrite aux Ordres professionnels des associĂ©s. Toute activitĂ© qui n’est pas exercĂ©e en commun au sein de la SISA peut ĂȘtre exercĂ©e par les associĂ©s en dehors de la structure. La constitution d’une SISA est, par ailleurs, un des prĂ©-requis pour l’obtention des aides publiques. Son principal avantage est d’ĂȘtre la seule sociĂ©tĂ© Ă  pouvoir percevoir des NMR Nouveaux Modes de RĂ©munĂ©ration. Ces NMR sont des rĂ©munĂ©rations forfaitaires applicables aux structures de santĂ© pluri-professionnelles de proximitĂ©, qui complĂštent ou se substituent Ă  la facturation Ă  l’acte. Ils sont applicables aux activitĂ©s coordonnĂ©es entre les professionnels et perçus directement par la SISA. Les recettes ainsi rĂ©coltĂ©es sont reversĂ©es aux professionnels de santĂ© qui ont participĂ© aux activitĂ©s communes. La SISA a Ă©galement la capacitĂ© de percevoir des subventions notamment du FIR - Fonds d’Intervention RĂ©gional. La SISA permet Ă  la fois la mise en commun des moyens nĂ©cessaires Ă  l’activitĂ© des professionnels associĂ©s et la possibilitĂ© d’exercer en commun des activitĂ©s de soins. Toutefois, en pratique, il est souvent créé, en parallĂšle de la SISA, une SCM ou plusieurs SCM par catĂ©gorie professionnelle, dans laquelle peuvent ĂȘtre associĂ©s tous les praticiens mĂ©dicaux para-mĂ©dicaux en gĂ©nĂ©ral exerçant dans la MSP, dont ceux ne pouvant lĂ©galement pas ĂȘtre associĂ©s dans la SISA tels que les psychologues. S’agissant du rĂ©gime fiscal de la SISA, ses bĂ©nĂ©fices sont soumis au mĂȘme rĂ©gime fiscal que les honoraires d’activitĂ©s, Ă©tant prĂ©cisĂ© que, depuis le 1er janvier 2017, les SISA ont la possibilitĂ© d’opter pour l’assujettissement Ă  l’IS. Elle n’est, en principe, pas assujettie Ă  la TVA sur les prestations facturĂ©es Ă  l’assurance maladie. En revanche, les prestations fournies Ă  ses membres, dans le cadre de la mutualisation des moyens nĂ©cessaires Ă  l’exercice de la profession, ne sont exonĂ©rĂ©es de TVA que si la SISA ne comporte pas d’associĂ©s soumis Ă  la TVA sur plus de 20% de ses recettes totales problĂšme du pharmacien associé . La crĂ©ation d’une SISA implique la rĂ©daction, par un homme de l’art, de plusieurs documents statuts, pacte d’associĂ©s, rĂšglement intĂ©rieur, charte interprofessionnelle mĂ©ritant une attention particuliĂšre Les statuts doivent comprendre, outre plusieurs mentions obligatoires, un certain nombre d’autres mentions pertinentes, afin de permettre le dĂ©veloppement et les Ă©volutions de la sociĂ©tĂ©. Par ailleurs, ils doivent permettre le respect de la dĂ©ontologie de tous les professionnels exerçant dans la SISA indĂ©pendance du praticien, libre choix du patient, etc
. Ils sont obligatoirement transmis Ă  l’ARS et Ă  tous les ordres professionnels dont dĂ©pendent les associĂ©s de la SISA. Le pacte d’associĂ©s, document extra-statutaire, ayant pour objet de formaliser les relations entre les associĂ©s de la SISA, les modalitĂ©s de gestion de leur participation, leur rĂ©munĂ©ration partage des bĂ©nĂ©fices provenant principalement des NMR. Le rĂšglement intĂ©rieur, document extra-statutaire, ayant pour objet de dĂ©finir les rĂšgles de fonctionnement quotidien et d’organisation de la MSP. Il prĂ©voit notamment les clĂ©s de rĂ©partition des charges communes aux associĂ©s de la SISA Ă  dĂ©faut de crĂ©ation de SCM en parallĂšle de la SISA, la nature des charges demeurant individuelles, les modalitĂ©s de partage des moyens humains Ă  mutualiser accueil et secrĂ©tariat, coordinateur, entretien
, les heures d’ouverture et de fermeture, les modalitĂ©s de rĂ©partition des fonctions de gestion et d’administration, les remplacements Ă©ventuels de praticiens, les astreintes, les congĂ©s 
. La charte interprofessionnelle, facultative, permet, quant Ă  elle, de rappeler les principes Ă©thiques que les associĂ©s s’engagent Ă  respecter droit au respect et Ă  la dignitĂ©, libertĂ© de choix du patient, objectif d’accessibilitĂ© aux soins, gestion de l’information sanitaire et sociale
 Étape 3 - L’éventuel projet immobilier ou la prise Ă  bail accompagnant la crĂ©ation de la MSP. En pratique, de nombreuses MSP ont vocation soit Ă  exercer leur activitĂ© dans des locaux neufs acquis par les professionnels de santĂ©, soit Ă  louer des locaux dĂ©jĂ  existants ou bĂątis par un investisseur public portage du projet par une collectivitĂ© locale dans le cadre d’un marchĂ© public de travaux ou par un investisseur privĂ©. Location de locaux abritant la future MSP. Souvent, les locaux ayant vocation Ă  accueillir la MSP sont construits et mis Ă  disposition par une collectivitĂ© territoriale. Il peut ĂȘtre prĂ©vu dans ce cas qu’elle prenne en charge les travaux de mise aux normes Normes ERP, PMR
. Il peut aussi arriver que des locaux soient construits par un investisseur privĂ© puis pris Ă  bail par la SCM ou la SISA. La SISA sera alors locataire. Deux types de bail peuvent ĂȘtre envisagĂ©s le bail professionnel le plus souvent ou le bail commercial. Le bail professionnel, d’une durĂ©e minimale de 6 ans, ne peut ĂȘtre interrompu qu’à son terme par le propriĂ©taire et Ă  tout moment par le locataire sous rĂ©serve d’un prĂ©avis de 6 mois. Les termes du contrat sont librement nĂ©gociables entre le propriĂ©taire et le locataire, ce qui offre une grande souplesse droit de prĂ©emption en cas de vente ; cession, sous-location, association ; apposition d’une plaque ; relocation Ă  un autre praticien ; rĂ©vision du loyer ; charges et rĂ©parations
. La reconduction est tacite pour la mĂȘme durĂ©e que le bail initial. Le bail commercial, d’une durĂ©e minimale de 9 ans, est, quant Ă  lui, plus protecteur des droits du locataire car garantie de maintien dans les lieux pendant 9 ans, mais aussi plus rigide et plus contraignant du fait de nombreuses rĂšgles d’ordre public rĂ©gissant son statut. Construction de locaux abritant la future MSP. La construction des locaux peut ĂȘtre portĂ©e directement par les associĂ©s de la SISA via une sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre d’attribution SCA qui demeure la structure juridique privilĂ©giĂ©e pour partager un ensemble d’immeubles Ă  construire. Cette sociĂ©tĂ© est créée pour l’acquisition ou la construction d’immeubles, qui seront divisĂ©s en lots attribuĂ©s, Ă  l’achĂšvement des constructions, aux associĂ©s en jouissance ou en propriĂ©tĂ©. Les associĂ©s de la SISA peuvent faire partie de cette SCA individuellement ou peuvent se regrouper par profession au sein d’une SCI, vouĂ©e Ă  ĂȘtre associĂ©e de la SCA afin d’acquĂ©rir collectivement les locaux oĂč ils exerceront leur activitĂ©. Un choix devra ĂȘtre Ă©galement fait sur le rĂ©gime fiscal IR ou IS. La construction des futurs locaux de la MSP peut ĂȘtre envisagĂ©e sur un terrain appartenant en pleine propriĂ©tĂ© aux associĂ©s de la SISA, ou bien appartenant Ă  une collectivitĂ©. Dans le second cas, un bail Ă  construction pourra ĂȘtre envisagĂ©. Cette forme de bail est comparable Ă  une forme de cession temporaire » des droits de propriĂ©tĂ© sur le bien immobilier concernĂ©. Il aura pour effet de confier aux associĂ©s un droit rĂ©el sur le bien, droit rĂ©el qui est l’équivalent d’un droit de propriĂ©tĂ©, et, ici, un droit de propriĂ©tĂ© temporaire » sur le bien, puisque limitĂ© Ă  la durĂ©e du bail, durĂ©e qui est comprise entre 18 et 99 ans. La redevance d’occupation versĂ©e Ă  la collectivitĂ© pendant la durĂ©e du bail pourra ĂȘtre modique du fait que la collectivitĂ© aura la possibilitĂ© de rĂ©cupĂ©rer le bien construit en fin de bail. Ce montage a pour intĂ©rĂȘt de permettre Ă  des MSP de se monter dans des collectivitĂ©s Ă  forte pression fonciĂšre, ou bien d’obtenir des terrains dans des conditions avantageuses. Étape 4 - Financement du projet de SISA. La derniĂšre Ă©tape consiste dans le financement de la SISA, si la crĂ©ation de cette derniĂšre s’accompagne de la construction de nouveaux locaux destinĂ©s Ă  abriter la future MSP, ou, en tout Ă©tat de cause, pour l’achat d’équipements et matĂ©riels mĂ©dicaux et/ou des travaux d’amĂ©nagement et de rĂ©novation des locaux prix Ă  bail. Outre le financement bancaire indispensable, de nombreuses subventions peuvent ĂȘtre demandĂ©es, notamment au FIR, Ă  l’ARS et aux collectivitĂ©s territoriales, aprĂšs l’élaboration du projet de santĂ©. Vous l’aurez compris, la crĂ©ation d’une MSP est un processus long, technique, complexe, couteux et engageant, qui nĂ©cessite d’ĂȘtre accompagnĂ© par des experts avocats, experts-comptables, notaires, banquier et architectes ayant dĂ©jĂ  une rĂ©elle expĂ©rience de ce type de projet. dansle cahier des charges en annexe, pour une durĂ©e de 3 ans. ARTICLE 2 : et des professionnels de santĂ© de 2 Maisons de SantĂ© Pluridisciplinaires aux recommandations de bonnes pratiques, en la mise en place d’un parcours de soins pour le patient dĂ©pressif coordonnĂ© par le mĂ©decin traitant. L’objectif est d’amĂ©liorer la prise en charge de la dĂ©pression par les

ï»żANNEXECAHIER DES CHARGES1. Objectif de l'expĂ©rimentationL'expĂ©rimentation vise Ă  amĂ©liorer la prise en charge et le suivi d'enfants de trois Ă  huit ans pour lesquels le mĂ©decin traitant a dĂ©celĂ© un risque d'obĂ©sitĂ© dĂ©fini par les recommandations de la Haute AutoritĂ© de santĂ©. L'expĂ©rimentation prĂ©voit dans les territoires dont la liste est fixĂ©e par l'arrĂȘtĂ© du 10 aoĂ»t 2016 Seine-Saint-Denis, Nord, Pas-de-Calais, La RĂ©union, la mise en place d'une prise en charge pluridisciplinaire diĂ©tĂ©tique, psychologique, bilan en activitĂ© physique prĂ©coce et adaptĂ©e aux besoins de l' prise en charge est financĂ©e via une rĂ©munĂ©ration forfaitaire de la structure qui permet la rĂ©alisation par des professionnels de santĂ© et un psychologue de deux types de prestations des bilans sur la base d'entretiens approfondis dans la limite de trois bilans diĂ©tĂ©tique, psychologique et activitĂ© physique ; des consultations de suivi dans la limite de six consultations pour la premiĂšre annĂ©e et douze pour la suivante diĂ©tĂ©tique et psychologique.Ces prestations sont prescrites par le mĂ©decin qui suit l'enfant et effectuĂ©es au sein de structures disposant des compĂ©tences Choix des structures Structures Ă©ligiblesPour la mise en Ɠuvre des expĂ©rimentations sont Ă©ligibles - les maisons de santĂ© pluridisciplinaires ou pluriprofessionnelles mentionnĂ©es Ă  l'article L. 6323-3 du code de la santĂ© publique ;- les centres de santĂ© pluridisciplinaires ou pluriprofessionnels mentionnĂ©s Ă  l'article L. 6323-1 du code de la santĂ© publique ;- toute autre structure rĂ©pondant aux critĂšres fixĂ©s au du prĂ©sent cahier des structures sĂ©lectionnĂ©es sont prĂ©fĂ©rentiellement des structures de premier ĂȘtre Ă©ligibles Ă  l'expĂ©rimentation ces structures doivent ĂȘtre en mesure de - proposer des rendez-vous Ă  des horaires compatibles avec la disponibilitĂ© de l'entourage, soit le mercredi aprĂšs-midi, le samedi matin et quelques soirĂ©es ;- effectuer l'ensemble des bilans et consultations par une Ă©quipe pluridisciplinaire, au sein mĂȘme de la structure ;- proposer Ă  l'entourage une liste d'adresses ou d'associations permettant Ă  l'enfant la rĂ©alisation d'une activitĂ© physique adaptĂ©e Ă  son Ăąge et Ă  ses besoins ;- rĂ©munĂ©rer les professionnels intervenant dans l'expĂ©rimentation sur la base de justificatifs des bilans ou consultations de suivi rĂ©alisĂ©s ;- recueillir les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  l'Ă©valuation qualitative et quantitative du SĂ©lection des structuresDĂšs la publication du prĂ©sent arrĂȘtĂ©, le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie dĂ©signe, dans un dĂ©lai de deux semaines, pour chaque territoire retenu par l'arrĂȘtĂ© du 10 aoĂ»t 2016 une caisse d'assurance maladie l'issue de ce dĂ©lai, un appel Ă  candidatures est publiĂ©, notamment sur le site internet des agences rĂ©gionales de santĂ© des territoires retenus par l'arrĂȘtĂ© du 10 aoĂ»t 2016 susvisĂ©. Il permet d'informer l'ensemble des structures du structures candidates adressent leur candidature dans un dĂ©lai de six semaines aprĂšs la publication de l'appel Ă  candidatures, selon des modalitĂ©s dĂ©finies par celui-ci. Cette candidature est accompagnĂ©e d'une lettre d'intention indiquant les capacitĂ©s de la structure Ă  rĂ©aliser les prestations requises dans l' sĂ©lection est rĂ©alisĂ©e par les caisses d'assurance maladie rĂ©fĂ©rentes et les agences rĂ©gionales de santĂ© des territoires concernĂ©s, sur la base des critĂšres prĂ©alablement fixĂ©s, au sein d'une grille de sĂ©lection, par le comitĂ© de pilotage national visĂ© au 6 du prĂ©sent cahier des charges et aprĂšs avis/information dudit comitĂ©. L'annonce des structures sĂ©lectionnĂ©es est rĂ©alisĂ©e dans un dĂ©lai maximum de cinq semaines Ă  compter de l'Ă©chĂ©ance du dĂ©pĂŽt des candidatures et selon des modalitĂ©s dĂ©finies au niveau critĂšres pris en compte pour la sĂ©lection des structures peuvent notamment ĂȘtre - l'implantation gĂ©ographique de la structure et son insertion dans l'offre de soins territoriale ;- l'offre de soins proposĂ©e par la structure et sa capacitĂ© Ă  coordonner la prise en charge pluridisciplinaire de l'enfant au sein de la structure en lien avec le mĂ©decin qui suit l'enfant ;- l'organisation de la structure et son adaptation Ă  la prise en charge d'un nombre donnĂ© d'enfants de trois Ă  huit ans, ainsi que sa capacitĂ© d'adaptation au cadre de l'expĂ©rimentation ;- les horaires d'ouverture de la structure ;- le rĂ©seau créé avec les pĂ©diatres et les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes exerçant dans leur secteur RĂŽle des diffĂ©rents participants Ă  l' RĂŽle de l'assurance maladie dans l'information des mĂ©decinsDĂšs la sĂ©lection des structures, les caisses d'assurance maladie informent les mĂ©decins exerçant dans les territoires concernĂ©s, notamment en organisant des visites par les dĂ©lĂ©guĂ©s de l'assurance maladie, de l'existence, des objectifs et des modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du dispositif, ainsi que de la liste des structures retenues. Elles leur remettent la documentation nĂ©cessaire Ă  la mise en Ɠuvre de l'expĂ©rimentation. Elles peuvent Ă©galement informer de ce contenu tout autre professionnel susceptible d'orienter l'enfant vers ce documentation comprend notamment les recommandations de la Haute AutoritĂ© de santĂ© concernant la prise en charge de l'enfant en surpoids, les imprimĂ©s type pour la prescription des prestations, les outils d'aide au recueil de donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  l'Ă©valuation de l'expĂ©rimentation, des supports de facilitation du dialogue avec l'enfant et son RĂŽle du mĂ©decin qui suit l'enfantLe mĂ©decin qui suit l'enfant peut ĂȘtre un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, un pĂ©diatre ou un mĂ©decin exerçant en centre de protection maternelle et infantile. Si le mĂ©decin diagnostique un risque d'obĂ©sitĂ© chez l'enfant de 3 Ă  8 ans conformĂ©ment aux recommandations de la Haute AutoritĂ© de santĂ©, il peut prescrire, aprĂšs autorisation des parents ou de l'autoritĂ© parentale les prestations incluses dans la prise en charge pluridisciplinaire et il coordonne le suivi de l'enfant et de sa famille dans ce bĂ©nĂ©ficier de la prise en charge pluridisciplinaire par une structure, l'enfant doit remplir les conditions suivantes - l'Ăąge doit ĂȘtre compris entre trois ans et huit ans rĂ©volus ;- le diagnostic d'un surpoids ou d'un risque d'obĂ©sitĂ©, dĂ©finis selon les recommandations de la Haute AutoritĂ© de mĂ©decin dĂ©finit le contenu de la prise en charge en fonction des besoins et de la situation de l'enfant. Il informe l'enfant et son entourage des modalitĂ©s de prise en charge, notamment les structures sĂ©lectionnĂ©es sur le territoire, et leur remet Ă  cet effet toute documentation utile prĂ©alablement transmise par l'assurance prise en charge est composĂ©e de deux types de prestations - des bilans diĂ©tĂ©tique, psychologique et d'activitĂ© physique, rĂ©alisĂ©s sur la base d'entretiens approfondis d'une durĂ©e d'une heure ;- des consultations de suivi de diĂ©tĂ©tique et/ou psychologique en fonction des besoins de l' des rendez-vous prĂ©vus pour un enfant dans le cadre de sa prise en charge est effectuĂ© au sein de la mĂȘme premiĂšre annĂ©e, la prise en charge prescrite par le mĂ©decin qui suit l'enfant se dĂ©compose comme suit - obligatoirement un bilan de diĂ©tĂ©tique qui est le premier acte rĂ©alisĂ©, et le cas Ă©chĂ©ant un bilan psychologique et/ou un bilan d'activitĂ© physique ;- le cas Ă©chĂ©ant, des consultations de suivi de diĂ©tĂ©tique et/ou psychologique au maximum six pour l'ensemble des deux disciplines et pour l'annĂ©e. La derniĂšre consultation de l'annĂ©e est obligatoirement une consultation de diĂ©tĂ©tique. Elle est consacrĂ©e Ă  l'analyse de fin de prestation, et comprend le temps de recueil de donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  l' l'issue de la premiĂšre annĂ©e, le mĂ©decin peut dĂ©cider de renouveler la prescription l'annĂ©e suivante la prestation se compose alors de consultations de suivi diĂ©tĂ©tique et/ou psychologique douze par an au maximum pour l'ensemble des deux disciplines. La derniĂšre consultation Ă©tant toujours celle de diĂ©tĂ©tique. De la mĂȘme maniĂšre et selon les mĂȘmes modalitĂ©s, le mĂ©decin peut renouveler la prestation une troisiĂšme seuls des bilans sont prescrits, le mĂ©decin revoit l'enfant et ses parents Ă  l'issue des bilans pour Ă©valuer l'opportunitĂ© de poursuivre la prise en le mĂ©decin prescrit des consultations de suivi psychologique, un bilan psychologique prĂ©alable doit Ă©galement ĂȘtre prescrit en plus du bilan cas de survenue d'une obĂ©sitĂ©, une autre modalitĂ© de prise en charge de l'enfant sera envisagĂ©e, plus mĂ©decin peut recommander la pratique d'une activitĂ© physique par exemple dans le cadre d'une organisation sportive, en complĂ©ment de la prise en mĂ©decin peut ĂȘtre sollicitĂ© pour contribuer au recueil des donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  l'Ă©valuation de l' RĂŽle de la structurePar convention, le terme responsable de structure » dĂ©signe dans le prĂ©sent cahier des charges l'encadrant de la structure participant Ă  l'expĂ©rimentation, indĂ©pendamment de toute rĂ©fĂ©rence Mission de coordination au sein de la structureLe responsable de structure conclut une convention avec le directeur gĂ©nĂ©ral de l'agence rĂ©gionale de santĂ© et le directeur de la caisse d'assurance maladie dĂ©signĂ©e par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie. Cette convention est Ă©tablie sur la base d'une convention type fournie par la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs signature de la convention au titre de l'expĂ©rimentation peut intervenir jusqu'au 30 juin 2017. Elle est alors conclue pour la durĂ©e restant Ă  courir jusqu'au 31 dĂ©cembre responsable de structure s'assure de l'organisation et de la rĂ©gularitĂ© optimale des rendez-vous pour les bilans et consultations prescrits ainsi que de l'adĂ©quation entre le contenu de la prescription et les rendez-vous obtenus par l'entourage de l'enfant. Il s'assure que le bilan diĂ©tĂ©tique est le premier rendez-vous proposĂ© et que la derniĂšre consultation de la premiĂšre annĂ©e est diĂ©tĂ©tique. Il s'assure Ă©galement de la qualitĂ© des prestations et de la place offerte Ă  l'entourage dans la prise en transmet les justificatifs des prestations rĂ©alisĂ©es par les professionnels Ă  la caisse d'assurance maladie rĂ©fĂ©rente, selon des modalitĂ©s et une pĂ©riodicitĂ© dĂ©finies dans la convention pour s'assure de la rĂ©munĂ©ration les professionnels qui interviennent dans le cadre de cette garantit le respect des conditions prĂ©vues par l'article L. 1110-4 du code de la santĂ© publique en matiĂšre de secret professionnel et de partage d'informations strictement nĂ©cessaires au suivi mĂ©dico-social des personnes prises en Mission d'Ă©valuationLe responsable de structure remet aux professionnels de santĂ© assurant le bilan diĂ©tĂ©tique les outils nĂ©cessaires Ă  l'Ă©valuation de l'expĂ©rimentation transmis par la caisse d'assurance maladie complĂšte le tableau de bord de suivi de l'activitĂ© de la structure concernant l'expĂ©rimentation, et le transmet Ă  la caisse d'assurance maladie Ă  laquelle sa structure est rattachĂ©e, Ă  un rythme Missions des professionnels de santĂ© et psychologues de la structure participant Ă  l'expĂ©rimentationChaque professionnel participant Ă  l'expĂ©rimentation rĂ©dige un compte-rendu des bilans de dĂ©but de forfait et l'adresse au mĂ©decin prescripteur de la prise en l'issue de la rĂ©alisation complĂšte des consultations lorsqu'elles ont Ă©tĂ© prescrites, chaque professionnel rĂ©dige le compte-rendu global de l'ensemble des rendez-vous et l'adresse au mĂ©decin professionnel transmet les justificatifs des actes rĂ©alisĂ©s au responsable de la structure pour que la structure puisse justifier de cette rĂ©alisation auprĂšs de l'agence rĂ©gionale de santĂ© et de la caisse d'assurance maladie professionnel de santĂ© assurant le bilan diĂ©tĂ©tique recueille le consentement des parents lors du bilan diĂ©tĂ©tique obligatoire rĂ©alisĂ© la premiĂšre annĂ©e et participe au recueil des donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  l'Ă©valuation de l'expĂ©rimentation grĂące aux outils remis Ă  cet effet par la caisse d'assurance maladie. Le recueil est rĂ©alisĂ© lors du bilan diĂ©tĂ©tique de dĂ©but de prise en charge et lors de la consultation diĂ©tĂ©tique obligatoire de bilan de fin de prise en charge. Il transmet Ă  un rythme dĂ©fini par la convention ces donnĂ©es Ă  l'Ă©chelon local du service mĂ©dical de la caisse d'assurance maladie Financement des expĂ©rimentationsLe financement des expĂ©rimentations est assurĂ© par l'assurance maladie sur le Fonds national de prĂ©vention, d'Ă©ducation et d'information ModalitĂ©s de la rĂ©munĂ©ration des structuresPour chaque enfant bĂ©nĂ©ficiaire de la prise en charge, une rĂ©munĂ©ration annuelle forfaitaire maximale de deux cent quarante euros est versĂ©e aux structures par la caisse d'assurance maladie signataire de la rĂ©munĂ©ration est dĂ©composĂ©e comme suit quarante euros pour chacun des bilans rĂ©alisĂ©s et vingt euros pour chacune des est versĂ©e au titre d'une annĂ©e civile de rĂ©fĂ©rence. Elle fait l'objet d'une avance, suivie de versements complĂ©mentaires sur la base des justificatifs des bilans ou des consultations rĂ©alisĂ©s et selon les modalitĂ©s dĂ©finies par la fin d'expĂ©rimentation, dans le cas oĂč les avances seraient supĂ©rieures aux bilans et consultations rĂ©alisĂ©s, la convention prĂ©voit le reversement Ă  la caisse d'assurance maladie des sommes indĂ»ment la structure ni aucun intervenant dans le cadre de la mise en Ɠuvre de cette rĂ©munĂ©ration forfaitaire ne peut prĂ©tendre Ă  un financement le cadre du suivi de l'expĂ©rimentation, il convient de veiller Ă  la non-fongibilitĂ© des budgets relatifs respectivement aux activitĂ©s liĂ©es Ă  la prise en charge prĂ©ventive de l'obĂ©sitĂ© chez les enfants de trois Ă  huit ans, et aux autres activitĂ©s de la Evaluation de l'expĂ©rimentationLa Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariĂ©s dĂ©finit les indicateurs de suivi et d'Ă©valuation de l'expĂ©rimentation. Elle les soumet pour validation au comitĂ© de pilotage national. Elle organise une Ă©valuation qualitative et quantitative du processus des expĂ©rimentations, de l'impact du dispositif et rend compte au comitĂ© de pilotage national au moins une fois par an de l'avancĂ©e de l' le cadre du suivi et de l'Ă©valuation de l'expĂ©rimentation, les structures participant Ă  l'expĂ©rimentation fournissent, tous les semestres, Ă  la caisse d'assurance maladie rĂ©fĂ©rente un tableau de bord de suivi de l'activitĂ© de la structure dans le cadre de cette caisse d'assurance maladie rĂ©fĂ©rente transmet semestriellement Ă  la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariĂ©s et aux agences rĂ©gionales de santĂ© un tableau de bord rĂ©gional de l'expĂ©rimentation sur l'activitĂ© des terme de chaque annĂ©e, les donnĂ©es sur l'Ă©tat de santĂ© de la population suivie sont anonymisĂ©es puis transmises par l'Ă©chelon mĂ©dical de la caisse d'assurance maladie Ă  la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs ComitĂ© de pilotage nationalUn comitĂ© de pilotage national supervise le dĂ©roulement et l'Ă©valuation de l'expĂ©rimentation. Il est composĂ© - du directeur gĂ©nĂ©ral de l'Union nationale des caisses d'assurance maladie ou de son reprĂ©sentant ;- du directeur de la sĂ©curitĂ© sociale ou de son reprĂ©sentant ;- du directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ© ou de son reprĂ©sentant ;- des directeurs gĂ©nĂ©raux des agences rĂ©gionales de santĂ© des territoires concernĂ©s ou leurs reprĂ©sentants ;- des directeurs des caisses d'assurance maladie des territoires concernĂ©s ou de leurs reprĂ©sentants ;- des reprĂ©sentants des rĂ©gimes d'assurance maladie des territoires concernĂ©s, dĂ©signĂ©s par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Union nationale des caisses d'assurance composition peut ĂȘtre Ă©largie en fonction de l'ordre du jour. Il se rĂ©unit une fois par an.

VotreMSP doit s’engager Ă  proposer des actions de prise en charge et notamment : de prĂ©vention, par exemple des actions d’éducation sanitaire et thĂ©rapeutique d’information et d’orientation des patients, selon leurs besoins et leurs attentes CritĂšre n°5 - la permanence et la continuitĂ© des soins Votre projet doit assurer la continuitĂ© des soins.
Qu’est-ce qu’une maison de santĂ© ? Une maison de santĂ© est une structure pluridisciplinaire, qui regroupe des professionnels de santĂ© libĂ©raux tels que les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, les infirmiĂšres, les pharmaciens, les kinĂ©sithĂ©rapeutes, les orthophonistes, les psychologues, etc’ Son rĂŽle est de participer Ă  des actions de santĂ© publique, de prĂ©vention et d’éducation pour la santĂ©. Elle doit s’inscrire dans le cadre d’un projet de santĂ© et dans le respect d’un cahier des charges dĂ©fini. Elle est Ă©galement pilotĂ©e par un leader professionnel de santĂ©. Il faut au minimum 2 mĂ©decins et une infirmiĂšre pour monter une maison de santĂ©. Le projet de santĂ© Toute maison de santĂ© doit respecter un cahier des charges national Offrir Ă  la population d’un territoire un lieu de prise en charge la plus globale possible Faciliter la continuitĂ© des soins AmĂ©liorer la qualitĂ© de prise en charge des patients par le partage d’expĂ©rience et par la complĂ©mentaritĂ© des approches des diffĂ©rents professionnels de santĂ© DĂ©velopper une nouvelle orientation de la formation des jeunes professionnels de santĂ©, ouverts sur ce mode d’exercice. Elle doit Ă©galement s’inscrire dans un projet de santĂ© qui comporte L’offre de soins proposĂ©e par la maison de santĂ© Ă  la population modes de prise en charge des maladies chroniques, organisation et prĂ©vention du dĂ©pistage, implication Ă©ventuelle dans des projets de santĂ© locaux’ L’organisation du travail gestion des donnĂ©es, modes de coordination avec les professionnels environnants, rĂŽle de chaque professionnel dans la prise en charge, frĂ©quence des rĂ©unions de coordination’ Ce projet de santĂ© doit ĂȘtre validĂ© par l’ARS Agence RĂ©gionale de SantĂ© art. et 6323-3. Chaque annĂ©e, une Ă©valuation sera prĂ©sentĂ©e Ă  l’ARS vous devez prouver que vos objectifs sont atteints. Si ce n’est pas le cas, l’ARS peut remettre en cause le financement de votre maison de santĂ© ! Comment est financĂ©e une maison de santĂ© ? Plusieurs modes de financement existent pour monter votre projet de maison de santĂ©. Les collectivitĂ©s locales ou territoriales c’est le mode de financement le plus courant. Les maisons de santĂ© peuvent rendre attractif un territoire, notamment dans les dĂ©serts mĂ©dicaux. Toutefois, une Ă©tude approfondie de l’organisation territoriale des soins doit ĂȘtre menĂ©e afin d’éviter toute discontinuitĂ© dans les soins. L’Etat / la Haute AutoritĂ© de SantĂ© il encourage la rĂ©organisation de l’offre de soins, et donc des maisons de santĂ©. La HAS quant Ă  elle, s’intĂ©resse fortement Ă  l’exercice en maison de santĂ©, en Ă©laborant des protocoles pluriprofessionnels, dans le but de faciliter le travail en Ă©quipe et de mettre en place des bonnes pratiques. Les Fonds d’Intervention pour la QualitĂ© et la Coordination des Soins FIQCS Ils ont pour but de financer des actions et des expĂ©rimentations permettant d’amĂ©liorer la qualitĂ© et la coordination des soins, de financer les exercices pluridisciplinaires des maisons de santĂ© art. L221-1-1 du Code de la SĂ©curitĂ© Sociale. Avantages et inconvĂ©nients pour les IDEL L’exercice en maison de santĂ© pour les infirmiers libĂ©raux constitue un vĂ©ritable avantage pour ce qui est de la gestion des tĂąches administratives, gĂ©rĂ©es par une secrĂ©taire, et des Ă©changes entre professionnels de santĂ©, nombreux et enrichissants. Toutefois, en cas de conflits entre deux membres, l’ambiance de travail peut se dĂ©tĂ©riorer rapidement. La perte d’autonomie peut ĂȘtre un frein pour les infirmiers libĂ©raux, habituĂ©s Ă  une grande indĂ©pendance. Enfin, l’exercice en groupe demandera certainement adaptation et patience. La rĂ©munĂ©ration en maison de santĂ© La rĂ©munĂ©ration en maison de santĂ© pour les professionnels libĂ©raux se fait actuellement Ă  l’acte. Toutefois, de nouveaux Modes de RĂ©munĂ©rations NMR sont en place dans certaines structures pour encourager et rĂ©compenser le travail en Ă©quipe, et non plus seulement l’acte mĂ©dical. Statut de la maison de santĂ© Plusieurs statuts sont possibles pour les maisons de santĂ© L’association loi 1901 organisation Ă  but non lucratif SociĂ©tĂ© Civiles de Moyens SCM SociĂ©tĂ©s Civiles ImmobiliĂšres Une autre forme de maison de santĂ© est dĂ©sormais possible depuis 2012 La SISA SociĂ©tĂ© Interprofessionnelles de Soins Ambulatoires. Avantageuse car elle permet de bĂ©nĂ©ficier de la NMR, les rĂšgles d’entrĂ©e et de sortie des associĂ©s sont facilitĂ©es, et elle permet la mise en commun des moyens matĂ©riels. Toutefois, elle nĂ©cessite 2 mĂ©decins et 1 auxiliaire mĂ©dicale parmi les associĂ©s, pour ĂȘtre montĂ©e. Et vous ? envisagez-vous de monter une maison de santĂ© ? pourquoi ?
accompagnementde ces personnes vers des modalitĂ©s de soins et d’autonomisation plus pĂ©rennes et inclusives, en lien avec un rĂ©seau de partenaires, dont la Maison DĂ©partementale des Personnes HandicapĂ©es (MDPH), qui leur permettent de construire ou de reconstruire un parcours de santĂ© et de vie dans la durĂ©e. L’Agence RĂ©gionale de SantĂ© – en partenariat avec Guyane Promo SantĂ© – lance un appel d’offre pour l’accompagnement des Maisons de SantĂ© pluridisciplinaires de Guyane, ainsi que l’organisation d’un sĂ©minaire Ă  destination des professionnels de santĂ© relatif Ă  l’exercice en Maison de SantĂ© pluridisciplinaire. Vous trouverez la prĂ©sentation de l’appel d’offre ainsi que les modalitĂ©s de rĂ©ponse en tĂ©lĂ©chargeant le Cahier des Charges Maison de SantĂ© pluridisplinaire ARS-GPS pdf 123 ko Les propositions d’accompagnement sont Ă  transmettre Ă  Guyane Promo SantĂ© au plus tard le 14 mai 2018. Pour plus d’information MĂ©lina Bailleux – Guyane Promo SantĂ© Mail Mis Ă  jour le 10 avril 2018 Ă  1228
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LAMAISON DES ADOS EST UN GROUPEMENT DE COOPÉRATION SOCIALE ET MÉDICO-SOCIALE (GCSMS) Elle rĂ©unit : ‱ Le dĂ©partement de Paris ‱ L’Assistance Publique HĂŽpitaux de Paris Et quatre associations et fondations : ‱ Fondation ƒuvre de la Croix Saint-Simon ‱ Association Jean Cotxet ‱ Fondation SantĂ© des Étudiants de France ‱ Fondation Jeunesse Feu Vert L’ÉQUIPE

Objectifs de l’aide pour le soutien aux maisons de santĂ© Pluridisciplinaires en rĂ©gion Lorraine Il s’agit d’intervenir pour le maintien d’une offre de santĂ© de qualitĂ© dans des territoires connaissant des problĂšmes de dĂ©mographie mĂ©dicale, en soutenant les projets de MSP qui reposent sur un vĂ©ritable projet de santĂ©. Associations bĂ©nĂ©ficiaires de l’aide pour le soutien aux maisons de santĂ© Pluridisciplinaires sont bĂ©nĂ©ficiaires de l’aide dans la rĂ©gion Lorraine Commune rurale Groupement de communes Personne morale de droit privĂ© regroupant des professionnels de santĂ© Condition d’attribution Les projets de MSP doivent respecter le cahier des charges Ă©laborĂ© par l’Agence RĂ©gionale de SantĂ© ARS.
ytaHY.
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