Lepremier verset de l’Évangile selon Marc ( Marc 1.1) est l’un des plus difficiles Ă  interprĂ©ter de toute l’Ɠuvre de Marc. D’une part, il faut connaĂźtre toute la suite pour bien le saisir. Par exemple, les titres « Messie » et « Fils de Dieu » ne seront prĂ©cisĂ©s qu’ultĂ©rieurement. D’autre

Bonjour Bernard et Gabriel, Bernard, tu Ă©cris "beaucoup de bonheur = beaucoup d'Ă©motions, beaucoup d'Ă©motions = difficultĂ© Ă  gĂ©rer toutes ces sensations Ă©motionnelles." J'ai beaucoup de doutes sur la deuxiĂšme moitiĂ© de ta proposition. La spĂ©cialitĂ© d'un 4, c'est l'Ă©motionnel intĂ©rieur. A priori, il n'a pas une difficultĂ© particuliĂšre Ă  "gĂ©rer" le mot n'est certainement pas appropriĂ© beaucoup d'Ă©motions, pas plus que le 7, spĂ©cialiste du mental intĂ©rieur, n'a de mal Ă  gĂ©rer beaucoup d'idĂ©es. Je crois donc qu'il ne s'agit pas exactement de la croyance du 4 Ă  ce moment-lĂ  ou que, mĂȘme s'il la formulait ainsi, ce ne soit pas la vĂ©ritable et la plus profonde croyance sur le sujet. Ce serait intĂ©ressant de trouver cette derniĂšre qui est celle qui doit ĂȘtre adressĂ©e. D'ailleurs, tu Ă©cris Ă  ce propos "J'ai le sentiment qu'il?" Ne s'agirait-il pas d'une projection de ta propre difficultĂ© Ă  "gĂ©rer" les Ă©motions ? Quand bien mĂȘme me tromperais-je, tu es gĂȘnĂ© que ta 4 ne puisse pas supporter trop de sensations et Ă©motions plaisantes, alors que toi tu ne peux pas supporter le trop de sensations et Ă©motions dĂ©plaisantes par lesquelles elle rĂ©agit. Joli miroir, non ? De toute façon, quand on manifeste notre ego, les gens les gens normaux, pas les saints rĂ©agissent avec leur ego. Et nous voyons lĂ  un bel enchaĂźnement - Tu essayes de lui faire vivre trop de choses plaisantes [ego de 7 passion d'intempĂ©rance], - alors elle se "rĂ©tracte et se dĂ©sengage" [ego de 4 fixation de mĂ©lancolie et mĂ©canisme d'attention sur ce qui ne va pas], - donc tu sens frustrĂ© et tu "expliques et argumentes" [ego de 7 mĂ©canisme de dĂ©fense de rationalisation], - ce qui fait qu'elle sent rejetĂ©e [ego de 4], - etc., etc., etc. aussi longtemps qu'on veut ! Le seul moyen d'en sortir est que l'un des deux interrompe le mĂ©canisme. Parce que tu connais l'EnnĂ©agramme, ce sera toi ! Pourquoi ne pas savoir toi-mĂȘme t'arrĂȘter Ă  temps ? Tu connaĂźtrais la merveilleuse vertu de tempĂ©rance et tu sauverais son Ăąme en lui Ă©vitant de se plonger dans son propre ego ! VoilĂ  une belle mission pour Lucky Luke, voire pour Zorro, le pote Ă  Bernardo ! *-*-* Gabriel, ce que tu dis montre bien aussi un enchaĂźnement d'ego. Le 4 perçoit la superficialitĂ© Ă©gotique du 7 et croit vouloir une relation "profonde et authentique". J'ai soulignĂ© le mot "croit". En effet, parce qu'il privilĂ©gie l'Ă©motionnel intĂ©rieur et que donc cette fonction est pour lui plus importante que l'Ă©motionnel extĂ©rieur, la relation que veut le 4 n'est pas rĂ©ellement symĂ©trique. Le 4 s'intĂ©resse plus Ă  ses Ă©motions qu'Ă  celles de son interlocuteur. Le 7 le sent bien, et Ă  son tour fait un peu plus d'ego. Parce qu'il s'agit de deux personnalitĂ©s orientĂ©es vers l'intĂ©rieur, le 4 et le 7 ont en fait le mĂȘme problĂšme ils s'intĂ©ressent un peu plus Ă  eux-mĂȘmes qu'aux autres. Quand il y a entre eux incomprĂ©hension mutuelle, cela vient de lĂ , autant que de la prĂ©fĂ©rence de l'un pour l'Ă©motionnel ou de l'autre pour le mental. Cela me fait penser Ă  une petite blague. Qu'est-ce qu'un individu narcissique ? C'est un sale Ă©goĂŻste qui s'intĂ©resse avant tout Ă  lui, plutĂŽt que de s'intĂ©resser Ă  MOI. TrĂšs cordialement, Fabien 7 Gabriel, tu le sais sans doute dĂ©jĂ  mais les autres lecteurs peut-ĂȘtre pas, mais il y a eu une trĂšs belle et trĂšs courageuse discussion sur le thĂšme "Respect de 4". Si tu dĂ©sires approfondir ce thĂšme, elle est encore ouverte?

Laseule maniĂšre de vraiment Ă©chapper Ă  notre propre injustice est de prendre conscience de la justice parfaite de Dieu et de l'injustice inhĂ©rente des hommes, qui sont par dĂ©finition imparfaits, puis de recevoir la justice de Dieu ( 1 Jean 1.5-9 ). "Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volontĂ© de Dieu remettent leurs Ăąmes au fidĂšle CrĂ©ateur, en faisant ce qui est bien." 1 Pierre Vous POUVEZ rĂ©sister Ă  la colĂšre lorsqu’on vous traite mal. Regardez Ă  JĂ©sus et efforcez-vous de lui ressembler dans les difficultĂ©s. Il restait toujours le mĂȘme
 Une des choses qui met gĂ©nĂ©ralement les gens en colĂšre, c’est d’ĂȘtre traitĂ©s injustement. J’ai souvent Ă©tĂ© la victime impuissante de maltraitances. C’était difficile Ă  gĂ©rer, mais Dieu m’a rĂ©confortĂ©e avec 1 Pierre qui dit que lorsque nous souffrons injustement, nous pouvons remettre notre Ăąme Ă  Dieu, qui ne nous laissera jamais tomber. Nous devons nous placer entre les mains de Dieu et lui faire confiance, mĂȘme lorsque les autres ne nous traitent pas bien. Je suis convaincue que Dieu permet parfois que nous souffrions injustement, parce que de telles situations sont l’occasion pour lui d’Ɠuvrer en nous. C’est ainsi que les maltraitances que j’ai subies m’ont appris Ă  traiter les autres correctement. Lorsque Dieu dĂ©livra les IsraĂ©lites de l’esclavage en Égypte, il les fit passer par le dĂ©sert pour atteindre la Terre promise. C’est au travers des difficultĂ©s et de l’adversitĂ© rencontrĂ©es dans le dĂ©sert qu’ils apprirent les leçons qui leur permirent d’entrer en possession du pays que Dieu voulait leur donner. La vĂ©ritĂ© est que nous apprenons davantage dans les temps difficiles que lorsque tout va bien. Nous devons dĂ©cider de continuer Ă  faire ce qui est juste au milieu de l’épreuve – de quelque nature que soit celle-ci. Peut-ĂȘtre pensez-vous que vous n’avez pas reçu la promotion que vous mĂ©ritiez. Ou une personne Ă  qui vous faisiez confiance vous a-t-elle trahi, ou encore vivez-vous une tragĂ©die d’ordre personnel
 Regardez Ă  JĂ©sus et efforcez-vous de lui ressembler dans les difficultĂ©s. Il restait toujours le mĂȘme
 Il ne se mettait pas en colĂšre parce qu’un autre s’emportait, ne devenait pas nĂ©gatif quand les autres l’étaient. Il avait confiĂ© sa vie Ă  Dieu. Il savait que Dieu avait toujours le contrĂŽle de la situation, quelle que soit la façon dont on le traitait. Une action pour aujourd'hui Prenez aujourd’hui la dĂ©cision de ne plus Ă©prouver de colĂšre envers ceux qui vous traitent mal. Faites confiance Ă  Dieu. Placez votre vie entre ses mains et laissez-le gĂ©rer la situation. Il ne vous laissera jamais tomber ! Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! Quel'on soit chrĂ©tien ou non, l'injustice est une des caractĂ©ristiques du monde dans lequel nous vivons. Et plus particuliĂšrement des temps de la fin dans lesquels nous sommes entrĂ©s. 2 TimothĂ©e 3/1 Ă  5 Vivant au milieu de l'injustice nous devons lui faire face et rĂ©agir de la meilleure façon possible. 3- Comment supporter l'injustice.
J’ai pardonnĂ© [l’offense] mais je n’ai pas oubliĂ© », c’est le genre de phrase que l’on lit ou entend souvent. Cela peut paraĂźtre logique voir mĂȘme juste et magnanime pour certains, vu qu’il y a quand mĂȘme eu pardon. Pareillement, le monde du cinĂ©ma nous offre bien souvent des scĂ©narios basĂ©s sur des injustices oĂč l’on estime qu’un happy end est celui oĂč le hĂ©ros rĂ©ussit Ă  se venger des ennemis. Mais qu’en dis-tu, toi, porteur de la nature de Christ ? Comment rĂ©agis-tu Ă  l’offense ? C’est Ă  un examen de notre cƓur que le Seigneur nous invite aujourd’hui. Il est important bien-aimĂ© que nous fassions cet examen de notre personne parce que la vĂ©ritĂ© est que notre santĂ© spirituelle, voire notre vie en dĂ©pend. L’offense qu’est-ce que c’est ? Le mot Offense » vient de la racine grecque skandalon. Il se rapporte Ă  une sorte d’appĂąt pour les bĂȘtes qui, attirĂ©es par un aliment, s’approchent pour le manger, et lĂ  paf! Le piĂšge se referme sur elles. L’appĂąt est gĂ©nĂ©ralement un aliment dont raffole l’animal. Sauf qu’évidemment l’appĂąt est disposĂ© non pour le nourrir, mais pour le faire mourir. Eh bien, l’offense fonctionne de la mĂȘme façon. L’acte ou la parole qui te cause de la peine est l’appĂąt. Ce que vise l’ennemi en rĂ©alitĂ©, c’est ton Ăąme, le siĂšge de tes Ă©motions, tes mobiles, tes passions etc. Il est comme ton cƓur physique vital ! C’est pourquoi l’ennemi veut l’atteindre en y dĂ©posant la colĂšre, le ressentiment, l’amertume car il sait que cela conduira Ă  ta mort spirituelle. La façon dont ton cƓur rĂ©agit Ă  l’offense est dĂ©terminante pour ta survie spirituelle. L’offense en elle-mĂȘme, nous ne saurons y Ă©chapper. Du moins jusqu’à ce que le Royaume de Dieu soit Ă©tabli sur la terre. Nous courons le risque d’ĂȘtre sujets Ă  l’offense soit en tant qu’offenseur, soit en tant qu’offensĂ©. Nous voulons dĂ©terminer aujourd’hui ce que l’on fait quand nous sommes offensĂ©s. Quelle rĂ©ponse donnons-nous ? IngĂ©rons-nous l’appĂąt ? Laissons-nous l’offense pĂ©nĂ©trer notre cƓur ? Garde Ă  l’esprit que les consĂ©quences peuvent trĂšs graves, bien-aimĂ©s. HĂ©breux 12 14-15 LSG Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. Veillez Ă  ce que nul ne se prive de la grĂące de Dieu; Ă  ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectĂ©s; » Laisser l’offense germer en toi t’empĂȘche de voir le Seigneur et te prive de Sa grĂące. C’est tout simplement mourir spirituellement. Toi et moi avons heureusement le choix quant Ă  la rĂ©ponse Ă  donner Ă  l’offense. Nous avons l’Esprit de Dieu et ne sommes pas guidĂ©s par de bas instincts pour consommer toutes sortes de tentations. Tu peux et tu dois refuser d’ĂȘtre pris au piĂšge de l’offense. La clĂ©, c’est garder ton cƓur. La bonne rĂ©ponse Ă  l’offense c’est garder ton cƓur. Proverbes 4 23 LSG Garde ton cƓur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » Une version anglaise dit Guard your heart will all diligence
 ». Le terme garder » signifie ici veiller, prĂ©server, conserver, garder contre les dangers, tenir secret, garder fermĂ©, bloquĂ©. Autrement dit, nous avons la responsabilitĂ© de sĂ©curiser notre cƓur tel un veilleur ou un agent de sĂ©curitĂ©. Nous en avons l’obligation car c’est lui qui maintient en vie notre homme intĂ©rieur. Tu as la responsabilitĂ© de le garder contre les dangers de l’offense et de l’amertume. Le Seigneur JĂ©sus en a donnĂ© l’exemple. Alors mĂȘme qu’Il Ă©tait en pleine souffrances sur la croix, il fit monter cette priĂšre Ă  Dieu en Luc 23 34 LSG Pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Y- a-t-il pire offense que de conspirer l’assassinat de quelqu’un puis de l’exĂ©cuter ? Non seulement de l’exĂ©cuter, mais de la plus ignoble des façons, avec maintes outrages et moqueries ? Les propos de JĂ©sus sont d’abord l’expression de ce que Lui-mĂȘme les avait dĂ©jĂ  pardonnĂ©s pendant mĂȘme qu’Il subissait l’offense. Il n’a pas laissĂ© Son cƓur ĂȘtre gagnĂ© par le ressentiment. Il l’a gardĂ© pur de toute offense. Prends la dĂ©cision de garder ton cƓur pur de toute offense tous les jours. L’offense est un piĂšge, une prison. Quand nous dĂ©cidons de nous en prĂ©server ou de nous en libĂ©rer, c’est une dĂ©cision ferme et consciente que nous prenons. Et une dĂ©cision est toujours suivie d’actions volontaires et dĂ©libĂ©rĂ©es. La vĂ©ritĂ©, bien-aimĂ©, c’est que ne pas Ă©prouver de ressentiment face Ă  l’offense est une rĂ©action qui en quelque sorte court-circuite la chair. Renoncer Ă  l’offense, loin d’ĂȘtre une sorte de dĂ©ni revient Ă  dĂ©cider que c’est l’amour de Dieu qui dirige ta vie. C’est laisser Christ s’exprimer par toi. C’est une action surnaturelle mais dont les fruits sont la Vie avec grand V. Kim Phuc fut une petite fille de neuf ans dont les images ont fait le tour du monde Ă  une Ă©poque. Pour cause, elle a Ă©tĂ© brulĂ©e au napalm pendant la guerre du Vietnam. S’en suit une sĂ©rie d’évĂ©nements qui ont Ă©tĂ© largement mĂ©diatisĂ©s concernant la jeune Kim Phuc et les mĂ©faits de cette guerre. Vingt ans plus tard, au cours d’une confĂ©rence Kim Phuc se trouve face Ă  un ancien capitaine de l’armĂ©e, impliquĂ© dans cette opĂ©ration. Loin d’éprouver de la haine contre lui, elle rĂ©pondit Ă  ses larmes, le prenant dans ses bras Je te pardonne, je te pardonne ». Ce que les mĂ©dias ne disent pas, c’est qu’à 19 ans Kim Phuc a donnĂ© sa vie Ă  JĂ©sus. AprĂšs plus de quatre dĂ©cennies de souffrances, car elle porte de lourdes sĂ©quelles physiques, Kim Phuc disait au cours d’une interview J’ai commencĂ© Ă  prier pour mes ennemis et mon cƓur s’est adouci ». Cela te rappelle quelque chose n’est-ce pas ? Les paroles de JĂ©sus rapportĂ©es en Matthieu 5 44 LSG Mais Moi, Je vous dis Aimez vos ennemis, bĂ©nissez ceux qui vous maudissent, faites du bien Ă  ceux qui vous haĂŻssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persĂ©cutent ».Si Kim Phuc l’a fait et elle n’est pas la seule c’est donc que toi et moi, nous aussi, nous le pouvons. Sais-tu que pardon et libĂ©ration viennent du mĂȘme mot en grec ? Ne t’attends pas Ă  avoir des sentiments d’affection envers la personne qui t’a offensĂ©, ou mĂȘme l’envie de pardonner. Ce n’est pas une question de sentiments, mais un acte de la volontĂ© !! Refuse l’amertume. Il faut agir tout de suite !!! JĂ©sus nous a enseignĂ© Ă  prier tous les jours pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi Ă  ceux qui nous ont offensĂ©s. Ne pas le faire, c’est permettre que nos fautes restent entre Dieu et nous. Quand tu pardonnes, cet acte Lui donne le droit » lĂ©gal de te pardonner. Non, pardonner n’est pas minimiser la faute de la personne. Mais c’est reconnaĂźtre que cette faute aussi, JĂ©sus l’a portĂ©e dans Son corps brisĂ© et que Son sang est suffisant pour l’effacer. Pardonne et oublie tout Ă  fait ! Peux-tu imaginer ce que serait l’atmosphĂšre du Ciel, si JĂ©sus, chaque fois qu’Il rencontrait l’un de Ses Ă©lus, lui disait Je t’ai pardonnĂ©, mais je n’oublie pas! Tu ne te rends toujours pas bien compte Ă  quel point tu m’as fait souffrir! ». Ce ne serait plus le Paradis! Ce serait une sorte d’antichambre de l’enfer! Fais donc comme JĂ©sus. Efface la faute. MĂȘme quand ton offenseur ne vient pas te demander pardon. Il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de discuter avec l’offenseur, particuliĂšrement si c’est un proche. Dans ce cas, ne le fais que quand tu as dĂ©jĂ  pardonnĂ©, non pour pardonner. Reste vigilants. Il nous faut agir vĂ©ritablement en veilleurs sur notre cƓur. C’est un traitement Ă  faire en amont. Comme une sorte d’entrainement avant la compĂ©tition. N’attends pas d’ĂȘtre devant l’épreuve pour chercher comment y rĂ©agir. SĂšme les graines du pardon, de l’amour et de la bienveillance dans ton cƓur. Ainsi l’amertume, le poison du diable ne pourra y trouver racine. Accepte d’ĂȘtre Ă©prouvĂ© par l’offense. 1 Pierre 1 6 – 7 LSG C’est lĂ  ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristĂ©s pour un peu de temps par diverses Ă©preuves. Afin que l’épreuve de votre foi, plus prĂ©cieuse que l’or pĂ©rissable qui cependant est Ă©prouvĂ© par le feu ait pour rĂ©sultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque JĂ©sus-Christ apparaĂźtra. » L’offense est utile pour nous purifier. Dieu veut nous purifier comme l’or par le feu de l’épreuve. Et cela ne peut se faire que par le biais de personnes proches ou pas. Si tu es dĂ©jĂ  tombĂ© dans le piĂšge de l’offense, sache que ce n’est pas fini pour toi. Loin de lĂ . JĂ©sus est encore lĂ  pour te porter. La prophĂ©tie d’ÉsaĂŻe dit Ă  Son sujet en EsaĂŻe 61 1 LSG L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur Moi, car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux; Il m’a envoyĂ© pour guĂ©rir ceux qui ont le cƓur brisĂ©, pour proclamer aux captifs la libertĂ©, et aux prisonniers la dĂ©livrance » Puis au verset 3 pour leur donner 
. Un vĂȘtement de louange au lieu d’un esprit abattu » Laisse le Seigneur te guĂ©rir. Je t’invite Ă  faire cette priĂšre Seigneur, je reconnais que telle personne [la nommer] m’a blessĂ©, et que j’ai mal. Devant Toi, je lui pardonne maintenant, comme Tu m’as pardonnĂ© de tous mes pĂ©chĂ©s. Je lui pardonne et la libĂšre. Moi, je suis une nouvelle crĂ©ature en Christ. Je suis Ă  Ton image. J’aime et je pardonne. Merci Seigneur JĂ©sus. Confesse-le mĂȘme si tes lĂšvres semblent t’écorcher. Il peut ĂȘtre nĂ©cessaire de le rĂ©pĂ©ter tous les jours. Tu verras cette parole prendre chair et devenir ta rĂ©alitĂ©. Ton cƓur sera ainsi purifiĂ© de l’offense.
ï»żCommentrĂ©agir face Ă  l'injustice ?. Selem, Il y a quelques mois je me suis disputĂ©e avec une personne que je pensais ĂȘtre mon amie. Elle m'a lĂąchĂ© du jour au lendemain alors que j'avais simplement essayĂ© de l'Ă©loigner d'un
> Entretien avec Mathieu Beys, juriste Âč. Propos recueillis par Julien NĂšve. Pour l’auteur de l’indispensable Mes droits face Ă  la police » il convient de ne pas rester bras ballants face aux descentes de police dans les Ă©coles. Aussi, Mathieu Beys dĂ©fend la nĂ©cessitĂ© pour l’école de renforcer les connaissances juridiques des jeunes tant sur leurs devoirs que sur leurs droits afin de pouvoir rĂ©agir correctement en cas d’opĂ©ration policiĂšre menĂ©e au sein de leur Ă©tablissement. Ne pas rĂ©agir revient au mieux Ă  banaliser ce genre d’interventions et au pire Ă  les valoriser aux yeux des parents. Vous dĂ©fendez l’idĂ©e qu’il est possible de rĂ©agir face aux opĂ©rations policiĂšres menĂ©es dans les Ă©colesÂČ. Oui et c’est trĂšs important de le dire! RĂ©agir c’est en premier lieu demander des comptes aux directions sur les raisons qui les ont poussĂ©es Ă  faire appel Ă  la police, mais aussi demander aux forces de polices de s’expliquer sur les raisons qui les ont motivĂ©es Ă  intervenir. La police a en effet l’obligation de tout mettre en Ɠuvre pour limiter aussi bien l’usage de la force que l’ingĂ©rence dans la vie privĂ©e des personnes. En second lieu, demandons-nous si, dans la maniĂšre dont l’opĂ©ration s’est dĂ©roulĂ©e, on a bien tenu compte de l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur du jeune, cette grosse tarte Ă  la crĂšme qui occupe nombre de col- loques mais qu’il faudrait peut-ĂȘtre penser Ă  appliquer sur le terrain. Il est impĂ©ratif que les policiers, en tant qu’acteurs de terrain, en tiennent compte dans la prĂ©paration de l’intervention comme dans son dĂ©roulement, avec ou sans chiens renifleurs. Rappelons enfin que le dialogue est Ă©galement une maniĂšre de rĂ©agir et qu’il revient aux professeurs, Ă©ducateurs, surveillants et membres du PMS d’engager le dia- logue avec la police au cours de l’opĂ©ration, mais aussi Ă  postĂ©riori par le biais d’un courrier au commissariat pour demander quel est le bilan de l’opĂ©ration et quelle Ă©tait la raison spĂ©cifique de la fouille des Ă©lĂšves, puisqu’il est nĂ©cessaire d’avoir des indices prĂ©alables Ă  la fouille pour justifier sa lĂ©galitĂ©. Le fait qu’un chien policier s’arrĂȘte sur un Ă©lĂšve constitue-t-il une raison suffisante pour entreprendre une fouille plus approfondie ? La loi manque malheureusement de prĂ©cision Ă  ce sujet. Alors qu’en gĂ©nĂ©ral la police soutient que c’est une raison suffisante, on pourrait considĂ©rer que se faire renifler par un chien constitue dĂ©jĂ  une forme de fouille. Partant, l’intervention du chien en elle- mĂȘme nĂ©cessite un indice prĂ©alable pour ĂȘtre lĂ©gitimĂ©e. À ma connaissance, cette question n’a pas Ă©tĂ© tranchĂ©e par les tribunaux. Ceci dit, mĂȘme s’il s’avĂšre que la fouille Ă©tait justifiĂ©e, il est Ă  mon avis sain de systĂ©matiquement demander les raisons spĂ©cifiques de la fouille de maniĂšre Ă  Ă©viter que ce genre d’intervention policiĂšre mobilisant une armada que l’on verrait plutĂŽt destinĂ©e Ă  la capture de gros trafiquants puisse ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme quelque chose de normal. Quelle que soit la raison d’une intervention de police, elle dĂ©bouche gĂ©nĂ©ralement sur une sanction, voire un renvoi pour les jeunes attrapĂ©s avec du cannabis. Peut-on introduire un recours sur base d’une Ă©ventuelle irrĂ©gularitĂ© de procĂ©dure ? Dans une procĂ©dure pĂ©nale, qu’il s’agisse d’une condamnation judiciaire ou d’une mesure administrative, il existe une forme de jurisprudence, trĂšs contestable par ailleurs, selon laquelle les irrĂ©gularitĂ©s sont couvertes, sauf si la loi elle-mĂȘme ne prĂ©voit pas la nullitĂ© de la procĂ©dure, si la preuve n’est pas fiable Ă  cause de l’irrĂ©gularitĂ© ou s’il y a une atteinte au procĂšs Ă©quitable. En droit administratif par contre, cela n’existe pas comme tel. On pourrait donc encore plaider que si l’exclusion d’un Ă©lĂšve est le rĂ©sultat d’une fouille irrĂ©guliĂšre, l’irrĂ©gularitĂ© de cette fouille devrait aussi vicier la dĂ©cision consĂ©cutive. Mais ce n’est pas gagnĂ© d’avance. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de systĂ©matiser les demandes de comptes Ă  la police ou aux directeurs d’école, voire aux autoritĂ©s administratives qui sont censĂ©es surveiller la police, c’est-Ă -dire les bourgmestres et mandataires communaux au sein du conseil communal. Cela permettrait, au sein des zones de police, de crĂ©er un dĂ©bat sur la lĂ©gitimitĂ©, car ce n’est pas seulement un dĂ©bat juridique mais Ă©galement un dĂ©bat politique. Si un jeune n’a pas envie de se laisser fouiller lors d’une intervention policiĂšre, quelle est sa marge de manƓuvre pour refuser ? Si la fouille est lĂ©gale et si le policier respecte les conditions — ce que le jeune n’est pas en mesure de vĂ©rifier sur le terrain —, le jeune n’a pas le droit de refuser. Il a le droit de dire qu’il n’est pas d’accord, mais s’il rĂ©siste et persiste dans son refus, le policier peut utiliser la force pour le contraindre Ă  la fouille. Il est bien entendu fortement dĂ©conseillĂ© de rĂ©sister avec menace ou violence Ă  une fouille, cela n’empĂȘche pas de pouvoir exprimer calmement son refus ou son dĂ©saccord par rapport Ă  l’opĂ©ration menĂ©e. Attention, tant le refus du jeune que l’illĂ©galitĂ© de la fouille n’entrainent pas nĂ©cessairement l’illĂ©galitĂ© des constats faits par la suite. À nouveau, c’est important que cela ne devienne pas un fait acceptĂ© par tous, une normalitĂ©. Mais pour rĂ©agir, il faudrait que les jeunes soient informĂ©s de leurs droits. Dans le cas d’une Ă©cole oĂč la police est intervenue, il me semble effectivement important de tirer les leçons des opĂ©rations sur un plan pĂ©dagogique et donc d’en profiter pour inculquer aux Ă©lĂšves les principes de base de ce que sont les droits des citoyens face Ă  ce type d’interventions constituant une certaine forme d’intrusion, voire de violence. Les jeunes doivent savoir que la police n’a pas tous les droits, que cela fait partie de la dĂ©finition de la dĂ©mocratie et de l’état de droit, que les policiers aussi doivent respecter la loi dans le cadre de leurs interventions, que les citoyens qui ne sont pas satis- faits ont des recours
 Je suis d’ailleurs toujours Ă©tonnĂ© que ça ne figure pas au programme scolaire. On pense Ă©videmment ici au cours de rien »  Bien entendu ! Pourquoi ne pas profiter de ce cours de rien pour inclure une dose massive de droits de l’homme dans les programmes ? Et, parmi les droits de l’homme, la question des rapports avec la police qui peut toucher directement les jeunes. On constate aujourd’hui une recrudescence des descentes de police dans les Ă©coles. Comment pourrait-on interprĂ©ter le phĂ©nomĂšne ? J’ai le sentiment que nous sommes passĂ©s d’un schĂ©ma oĂč les problĂšmes de drogue devaient ĂȘtre cachĂ©s, que le plus important Ă©tait de ne pas nuire Ă  la rĂ©putation de l’école et qu’il fallait laver son linge sale en famille — Ă©ventuellement en excluant discrĂštement les Ă©lĂ©ments considĂ©rĂ©s comme les plus perturbateurs ou problĂ©matiques — Ă  un monde oĂč l’intervention policiĂšre devient presque un facteur de propagande pour la bonne rĂ©putation de l’école. C’est trĂšs inquiĂ©tant car cela signifie que l’école, supposĂ©e promouvoir l’esprit critique, devient, avec la mobilisation de l’appareil policier, le vecteur d’une rĂ©ponse. Les politiques n’ont-ils pas Ă©galement un rĂŽle Ă  jouer dans cette situation ? J’ai l’impression qu’il y a trĂšs peu de politiques qui Ă©chappent Ă  l’idĂ©e selon laquelle la rĂ©pression a des effets positifs et que, plus la police est visible, plus l’état justifie sa politique. L’école, qui Ă©chappait avant Ă  cette logique, devient aujourd’hui un espace parmi d’autres dans lequel les politiques cherchent Ă  dĂ©montrer qu’ils agissent pour contrer ce phĂ©nomĂšne. C’est la mĂȘme chose avec l’antiterrorisme, d’ailleurs. Dans cette logique, la lutte contre la drogue, comme celle contre le terrorisme, nĂ©cessite une prĂ©sence visible qui n’a vraisemblablement aucun impact. Pour le terrorisme, on met l’armĂ©e en avant, pour la drogue, on met en place les chiens et les policiers. Or, cette capacitĂ© policiĂšre serait peut-ĂȘtre plus utile ailleurs. À mon sens, c’est une tendance inquiĂ©tante qu’il faut dĂ©noncer. À nouveau, n’est-ce pas justement le rĂŽle de l’école de poser ces questions-lĂ  ? Oui, bien entendu. Plus globalement, chaque citoyen devrait se demander si ses impĂŽts sont bien utilisĂ©s quand autant de policiers sont mobilisĂ©s pour rĂ©colter un couteau Ă  cran d’arrĂȘt et trois grammes de cannabis aprĂšs la fouille de centaine d’élĂšves ? Il faut systĂ©matiser les rĂ©actions et construire un argumentaire qui ne soit pas uniquement centrĂ© sur les droits de l’homme, dans un langage difficilement audible, en questionnant le coĂ»t-bĂ©nĂ©fice de ces opĂ©rations. Un discours axĂ© sur le fait que, dans un contexte de crise oĂč tout le monde doit faire des Ă©conomies, des ressources financiĂšres, matĂ©rielles et humaines sont mobilisĂ©es pour un rĂ©sultat minimal. Pourtant, on sait depuis longtemps que le calcul coĂ»t-bĂ©nĂ©fice est quasi nul pour la prohibition en gĂ©nĂ©ral. N’est-ce pas se tromper de dĂ©bat ? On peut mettre en cause les opĂ©rations sans mettre en cause la prohibition. C’est un dĂ©bat absolument important qu’il faut mener, or c’est un tabou auprĂšs de la plupart des partis politiques. Toutefois, ce tabou est en train d’ĂȘtre progressivement levĂ©, et pas uniquement pour des raisons du droit Ă  la dĂ©fonce ». Il est Ă©galement important de changer les idĂ©es toutes faites propagĂ©es par les mĂ©dias. Cette idĂ©e du signal fort, en rĂ©alitĂ©, se mord la queue. En effet, en faisant une opĂ©ration tous les ans, on banalise complĂštement les interventions policiĂšres. Quelles seraient vos pistes pour Ă©viter la rĂ©pression Ă  l’école ? Il me semble que l’école devrait, dans un premier temps, organiser une vraie campagne d’information en posant la question des effets de la consommation de cannabis sur la santĂ©. En rĂ©alitĂ©, passer par la rĂ©pression occulte l’information selon laquelle le cannabis n’est pas inoffensif. Par ailleurs, il serait plus intĂ©ressant de dĂ©battre Ă  l’école de la lĂ©gislation du cannabis en regard d’autres produits nocifs comme le tabac, l’alcool ou le Nutella ©  Il s’agirait alors de basculer du cĂŽtĂ© de la prĂ©vention. Est-ce alors le rĂŽle des enseignants, de la police ou d’autres acteurs ? Je pense que la police peut faire de la prĂ©vention efficacement dans d’autres domaines, comme la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Par contre, en matiĂšre de cannabis ou, plus largement, de consommation de drogues, la police n’est pas un acteur de prĂ©vention car son discours se limitera nĂ©cessairement Ă  l’interdit et la sanction. La prĂ©vention Ă  l’école doit passer par des acteurs de la santĂ© publique qui auront les rĂ©ponses aux questions que se posent les jeunes quels sont les risques de consommation ? Quels sont les pro- duits Ă©ventuellement Ă  Ă©viter ? Quels sont les produits boostĂ©s aux engrais ?
 Il y a Ă©normĂ©ment de pro- duits trĂšs nocifs qui circulent. Or, je pense que les jeunes ne sont pas des consommateurs trĂšs exigeants
 Si l’école n’aborde ces questions que sous l’angle rĂ©pressif et l’interdit, elle empĂȘche un discours utile de santĂ© publique permettant de former de jeunes consommateurs critiques, tant face au Nutella © qu’à l’alcool ou au cannabis
 J’ai une question pour un directeur d’école pourquoi appeler la police plutĂŽt que d’essayer de consacrer du temps pour informer les enfants et en parler avec eux ? » Extrait de la capsule Quel est l’impact des interventions policiĂšres Ă  l’école ? » Quels droits face Ă  la police? Manuel juridique et pratique Mathieu Beys, Éditions Couleur Livres, 2014 Dans quels cas les policiers peuvent-ils contrĂŽler mon identitĂ©, me fouiller, m’arrĂȘter ou entrer chez moi ? Puis-je prĂ©venir un proche que je suis arrĂȘtĂ© et voir un avocat ? Que peut savoir la police grĂące Ă  mon tĂ©lĂ©phone et Ă  mon ordinateur ? Suis-je obligĂ© de rĂ©pondre aux questions des policiers ? Dans quel cas puis-je invoquer le secret professionnel ou le secret des sources journalistiques ? Suis-je obligĂ© de signer le PV? Et si je suis victime, comment porter plainte et vĂ©rifier si les policiers mĂšnent sĂ©rieusement l’enquĂȘte ? Ce manuel pratique offre des rĂ©ponses claires Ă  plus de 500 questions que tout citoyen peut se poser sur les pouvoirs de la police en Belgique et donne des pistes de rĂ©actions concrĂštes – modĂšles de lettres Ă  l’appui – Ă  celles et ceux qui veulent dĂ©fendre leurs droits aprĂšs une intervention ou une abstention policiĂšre abusive. Cet outil, Ă  la fois trĂšs accessible par son style et trĂšs fouillĂ© par les nombreuses rĂ©fĂ©rences juridiques en notes, devrait rendre service tant aux citoyens curieux qu’aux professionnels juristes, travailleurs sociaux, personnel soignant, journalistes, enseignants et formateurs

Celasuffit Ă  nous calmer et Ă  nous ĂŽter le rĂ©flexe de nous montrer injustes Ă  notre tour Ă  l'Ă©gard de ceux qui sont autour de nous Ă  l'instant Chaque jour nous sommes confrontĂ©s Ă  des situations plus ou moins inconfortables et qui peuvent nous mettre mal Ă  l’aise dans nos relations avec les autres. Ces situations peuvent ĂȘtre trĂšs diffĂ©rentes les unes des autres. Certaines se dĂ©roulent dans le cadre privĂ©, d’autres dans le cadre professionnel. MalgrĂ© cette variĂ©tĂ© de situations, il n’existe que 4 façons diffĂ©rentes de rĂ©agir. Prenons l’exemple suivant HervĂ© et HĂ©lĂšne sont deux collĂšgues. Ils doivent absolument finir un dossier pour le lendemain. A 17h, HervĂ© dĂ©cide de partir et laisse HĂ©lĂšne finir seule. Pourtant HĂ©lĂšne aurait aimĂ© qu’HervĂ© reste pour finir ensemble ce dossier. Car ils sont censĂ©s former une Ă©quipe. HĂ©lĂšne adoptera alors un des 4 comportements suivants L’inhibition C’est quand vous n’agissez pas. Quand vous ne dites rien. Vous n’ĂȘtes pas d’accord. Mais vous vous taisez, et gardez vos Ă©motions pour vous-mĂȘme. Vous vous mettez dans une position de soumission. Vous pensez que l’autre peut ou doit passer avant vous. Qu’il est plus important que vous. La rĂ©ponse d’HĂ©lĂšne serait alors Ok, je vais finir seul alors. Faudrait-il qu’HĂ©lĂšne s’énerve et lui fasse connaĂźtre vigoureusement son point de vue ? L’agressivitĂ© En vous montrant agressif, vous vous placez dans une position de domination par rapport Ă  votre interlocuteur. Si HĂ©lĂšne se laissait aller Ă  l’agressivitĂ©, sa rĂ©ponse envers HervĂ© pourrait ĂȘtre Tu es Ă©goĂŻste et paresseux ! Tu mes laisses finir toute seule, comme une cruche. Je veux que tu restes. L’agressivitĂ© peut se manifester en criant, ou en se mettant en colĂšre. Mais pas seulement. Elle peut aussi ĂȘtre prĂ©sente sous de multiples formes si on se moque, si on ironise, ou encore par tout autre comportement qui risque de blesser l’autre. Dans certains cas on ne parlera plus d’agressivitĂ© mais de manipulation. La manipulation Il s’agit d’exercer une emprise sur l’autre afin de contrĂŽler ses actions ou ses sentiments. Par exemple HĂ©lĂšne pourrait rĂ©pondre Ă  HervĂ©, qui est cĂ©libataire et sans enfants J’avais oubliĂ© que tu devais aller chercher tes enfants Ă  la crĂšche
 Par cette façon dĂ©tournĂ©e d’exprimer ses pensĂ©es, HĂ©lĂšne tente de faire passer un message Ă  HervĂ©. Elle essaye par cette phrase d’éveiller en lui une certaine culpabilitĂ©. Et elle espĂšre qu’il changera d’avis. Quand nous adoptons l’attitude passive inhibĂ©e, nous obtenons moins de choses concrĂštes. Quand nous adoptons l’attitude agressive ou la manipulation, nous obtenons peut-ĂȘtre un peu plus Ă  court terme. Mais Ă  long terme, le rĂ©sultat n’est pas trĂšs positif lui non plus. J’en reparlerai dans les prochains articles. Si vous restez dans ces 3 attitudes, vos relations se dĂ©graderont. Vous Ă©prouverez rapidement un sentiment d’insatisfaction et d’injustice quotidien. Vous devez donc trouver une attitude dans laquelle vous respectez Ă  la fois l’autre et vous-mĂȘme. Cette attitude, c’est l’affirmation de soi. L’affirmation de soi L’affirmation de soi se construit autour d’une Ă©galitĂ©. Une Ă©galitĂ© entre l’autre et vous-mĂȘme. Vous avez conscience que l’autre n’est pas plus important que vous. Mais vous respectez ses droits. Si HĂ©lĂšne veut s’affirmer, elle pourra rĂ©pondre Ă  HervĂ© Excuse moi HervĂ©, ça m’embĂȘte de te dire çà, mais j’aimerais que tu restes pour que nous finissions ensemble ce travail. C’est Ă©videmment la solution la plus profitable aux deux sur le long terme. C’est cette attitude que vous devez avoir pour rĂ©ussir dans vos relations, et donc dans votre vie. Peut-ĂȘtre que vous ne vous sentez pas capables de vous affirmer ? Peut-ĂȘtre que vous ne savez pas comment faire ? Ne vous inquiĂ©tez pas, l’affirmation de soi s’apprend. Elle s’apprend trĂšs bien. Et l’objectif de ce blog, c’est justement de vous aider dans cette dĂ©marche. Alors bon courage !
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LorsqueDieu vous appelle Ă  le suivre, il ne vous appelle pas Ă  une vie de confort. La vie sur terre implique de nombreuses batailles, dans lesquelles Dieu vous promet la victoire par JĂ©sus-Christ. Il n'y aura jamais dans votre vie terrestre un moment oĂč tout sera absolument parfait. Il y aura toujours des dĂ©fis, des difficultĂ©s et des problĂšmes Ă  rĂ©soudre. Cependant, il y a des Quand on vous offense AU DIRE de beaucoup, la vengeance est douce. Il est en effet naturel de s’indigner quand on nous offense ou qu’on nous nuit d’une façon ou d’une autre. En cas d’injustice, notre sens innĂ© du bien et du mal rĂ©clame rĂ©paration. Mais comment ? Bien sĂ»r, il y a des offenses plus ou moins graves, allant de la gifle au vol, en passant par la bousculade, le manque d’égards, l’injure ou l’agression. Que ressentez-​vous quand vous subissez un tort, quel qu’il soit ? L’exclamation Il me le paiera ! ’ traduit assez bien la rĂ©action de nombre de nos contemporains. Aux États-Unis, il arrive que des collĂ©giens intentent des accusations mensongĂšres pour se venger de professeurs qui les ont disciplinĂ©s. Brenda Mitchell, prĂ©sidente du syndicat des enseignants Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans, dĂ©clare Ă  ce sujet “ Le rĂ©sultat, c’est que, une fois l’accusation portĂ©e, la rĂ©putation du professeur est ternie. ” MĂȘme quand la faussetĂ© d’une accusation est dĂ©montrĂ©e, le prĂ©judice peut subsister. Dans le monde du travail, de plus en plus de mĂ©contents cherchent Ă  se venger de leurs employeurs en sabotant ou en effaçant des donnĂ©es importantes sur le rĂ©seau informatique de l’entreprise. D’autres volent les secrets de la sociĂ©tĂ©, les vendent ou les divulguent. En plus du pillage de fichiers Ă©lectroniques, “ le vol classique demeure une arme de reprĂ©sailles courante chez les salariĂ©s ”, rapporte le New York Times. Pour parer Ă  de tels risques, beaucoup d’entreprises chargent un agent de sĂ©curitĂ© d’escorter tout employĂ© licenciĂ© jusqu’à son bureau, d’attendre qu’il rassemble ses affaires et de l’accompagner hors des lieux. Mais la forme de vengeance de loin la plus commune implique des gens de notre entourage nos amis, nos collĂšgues et notre famille. Une blessure due Ă  une parole dĂ©sagrĂ©able ou Ă  un acte irrĂ©flĂ©chi entraĂźne gĂ©nĂ©ralement une riposte. Quand un ami vous parle durement, rĂ©pondez-​vous sur le mĂȘme ton ? Quand un parent vous contrarie, ruminez-​vous votre vengeance ? Qu’il est facile d’agir ainsi quand l’offenseur est un proche ! L’absurditĂ© de la vengeance On use gĂ©nĂ©ralement de reprĂ©sailles pour soulager la douleur affective causĂ©e par une offense. La Bible raconte que, lorsque les fils du patriarche hĂ©breu Jacob ont appris que le CananĂ©en ShekĂšm avait violĂ© leur sƓur Dina, ils “ se sentirent offensĂ©s et entrĂšrent dans une grande colĂšre ”. GenĂšse 341-7. Pour venger leur sƓur, deux d’entre eux ont conspirĂ© contre ShekĂšm et sa maisonnĂ©e. Recourant Ă  une ruse, SimĂ©on et LĂ©vi sont entrĂ©s dans la ville cananĂ©enne et ont tuĂ© “ tous les mĂąles ”, dont ShekĂšm. — GenĂšse 3413-27. Le carnage a-​t-​il rĂ©glĂ© l’affaire ? Quand Jacob a su ce que ses fils avaient fait, il les a rĂ©primandĂ©s en ces termes “ Vous avez attirĂ© l’ostracisme sur moi en me rendant puant pour les habitants du pays [...] ; oui, ils se rĂ©uniront contre moi et m’attaqueront, et Ă  coup sĂ»r je serai anĂ©anti, moi et ma maison. ” GenĂšse 3430. Loin de rĂ©gler l’affaire, l’acte vengeur a eu l’effet inverse. Jacob et les siens devraient dĂ©sormais se mĂ©fier de contre-attaques de voisins furieux. Sans doute pour Ă©carter cette menace, Dieu a ordonnĂ© Ă  Jacob d’emmener sa famille Ă  BĂ©thel. — GenĂšse 351, 5. Les Ă©vĂ©nements entourant le viol de Dina soulignent une leçon importante. Une vengeance en appelle souvent une autre, et on est pris dans l’engrenage. Ainsi se vĂ©rifie le proverbe allemand “ Une vengeance ne reste pas longtemps invengĂ©e. ” L’engrenage de la douleur Mobiliser toute sa pensĂ©e et toute son Ă©nergie pour punir un offenseur est destructeur. On lit dans Le pardon comment faire la paix avec son passĂ© et aller de l’avant angl. “ La rage vous consume. Elle consume le temps et l’énergie de celui qui ressasse des souvenirs douloureux, qui maudit intĂ©rieurement ceux qui l’ont blessĂ© et qui mĂ©dite un projet de vengeance. ” La Bible l’évoque en termes Ă©loquents “ La jalousie est une pourriture pour les os. ” — Proverbes 1430. Effectivement, comment ĂȘtre heureux quand haine et sentiments destructeurs nous tenaillent ? Un commentateur a observĂ© “ Vous qui pensez que la vengeance est douce ’, regardez bien le visage de ceux dont elle gouverne l’existence depuis des annĂ©es. ” RĂ©flĂ©chissez Ă  ce qui se passe dans tant de rĂ©gions du globe oĂč les tensions ethniques et religieuses sont vives. Une tuerie en engendre frĂ©quemment une autre, ce qui ne fait que renforcer l’engrenage de la haine et de la mort. Lorsqu’une bombe a tuĂ© 18 jeunes dans un attentat terroriste, une femme s’est Ă©criĂ©e en pleurs “ Il faut qu’ils paient au centuple ! ” C’est ainsi que la violence augmente et que de plus en plus de gens sont entraĂźnĂ©s dans des conflits. “ ƒil pour Ɠil ” Pour justifier leur esprit revanchard, certains invoquent la Bible. “ Ne lit-​on pas Ɠil pour Ɠil, dent pour dent ’ ? ” argumentent-​ils LĂ©vitique 2420. Au premier abord, cette loi, la loi du talion, peut sembler encourager Ă  la vengeance. Mais elle servait en fait Ă  limiter les actes de vengeance insensĂ©s. Comment cela ? Quand un IsraĂ©lite agressait un compatriote et lui crevait un Ɠil, la Loi prĂ©voyait une sanction juste. Cependant, il n’appartenait pas Ă  la victime d’entreprendre une action punitive contre l’agresseur ou contre un membre de sa famille. La Loi exigeait qu’elle en rĂ©fĂšre aux autoritĂ©s Ă©tablies les juges. Savoir que l’auteur volontaire d’un acte criminel ou violent encourait le traitement mĂȘme qu’il avait infligĂ© Ă  sa victime Ă©tait fortement dissuasif. Mais ce n’est pas tout. Avant d’énoncer la loi qui nous intĂ©resse, JĂ©hovah Dieu avait dit par l’intermĂ©diaire de MoĂŻse Ă  la nation d’IsraĂ«l “ Tu ne dois pas haĂŻr ton frĂšre dans ton cƓur. [...] Tu ne dois pas te venger, ni garder rancune. ” LĂ©vitique 1917, 18. La loi du talion est donc Ă  considĂ©rer dans le contexte de l’alliance de la Loi toute entiĂšre, qui, selon JĂ©sus, se rĂ©sumait Ă  deux commandements “ Tu dois aimer JĂ©hovah ton Dieu de tout ton cƓur, et de toute ton Ăąme, et de toute ta pensĂ©e ”, et “ Tu dois aimer ton prochain comme toi-​mĂȘme. ” Matthieu 2237-40. DĂšs lors, comment le vrai chrĂ©tien victime d’une injustice devrait-​il rĂ©agir ? Poursuivons la paix Dans la Bible, JĂ©hovah est appelĂ© “ le Dieu de paix ” et ses adorateurs sont exhortĂ©s Ă  chercher la paix et Ă  la poursuivre ’. HĂ©breux 1320 ; 1 Pierre 311. Mais une telle ligne de conduite est-​elle vraiment efficace ? Pendant le ministĂšre terrestre de JĂ©sus, ses ennemis lui ont crachĂ© au visage, l’ont flagellĂ© et persĂ©cutĂ©, un proche l’a trahi et ses propres disciples l’ont abandonnĂ© Matthieu 2648-50 ; 2727-31. Comment a-​t-​il rĂ©agi ? “ Quand on l’insultait, il ne rendait pas l’insulte, a Ă©crit l’apĂŽtre Pierre. Quand il souffrait, il ne menaçait pas, mais il s’en remettait toujours Ă  celui qui juge avec justice. ” — 1 Pierre 223. “ Christ [...] a souffert pour vous, a expliquĂ© Pierre, vous laissant un modĂšle pour que vous suiviez fidĂšlement ses traces. ” 1 Pierre 221. Les chrĂ©tiens sont donc encouragĂ©s Ă  imiter JĂ©sus, notamment son comportement face aux outrages. À cet Ă©gard, lui-​mĂȘme a dĂ©clarĂ© dans son Sermon sur la montagne “ Continuez d’aimer vos ennemis et de prier pour ceux qui vous persĂ©cutent ; afin de vous montrer fils de votre PĂšre qui est dans les cieux. ” — Matthieu 544, 45. Comment celui qui imite l’amour de Christ rĂ©agit-​il Ă  un tort ou Ă  ce qu’il perçoit comme tel ? On lit dans Proverbes 1911 “ Oui, la perspicacitĂ© d’un homme retarde sa colĂšre, et sa beautĂ© est de passer sur la transgression. ” Ce conseil est Ă©galement Ă  prendre Ă  cƓur “ Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais continue Ă  vaincre le mal par le bien. ” Romains 1221. Quel contraste avec la mentalitĂ© revancharde si courante aujourd’hui ! L’amour chrĂ©tien authentique aide Ă  Ă©teindre le dĂ©sir de vengeance et Ă  “ passer sur la transgression ”, car il “ ne tient pas compte du mal subi ”. — 1 Corinthiens 135. Cela signifie-​t-​il que, si nous sommes victimes d’un dĂ©lit ou menacĂ©s, nous devons nous laisser faire docilement ? Pas du tout ! Lorsque Paul a dit de “ continue[r] Ă  vaincre le mal par le bien ”, il ne sous-entendait pas que le chrĂ©tien devait se poser en martyr. Au contraire, lorsqu’on nous attaque, nous avons parfaitement le droit de nous dĂ©fendre. En cas d’atteinte Ă  votre personne ou Ă  vos biens, vous dĂ©ciderez peut-ĂȘtre d’appeler la police. Si l’incident se produit Ă  l’école ou sur votre lieu de travail, il existe des autoritĂ©s Ă  qui s’adresser. — Romains 133, 4. NĂ©anmoins, souvenons-​nous que dans ce systĂšme de choses la vĂ©ritable justice peut ĂȘtre insaisissable. En fait, beaucoup ont passĂ© toute leur vie Ă  la chercher, mais leurs attentes déçues, ils sont rongĂ©s par l’amertume et le ressentiment. Rien ne rĂ©jouirait plus Satan que de voir les humains dĂ©chirĂ©s par la vengeance et la haine 1 Jean 37, 8. Il est autrement prĂ©fĂ©rable de garder Ă  l’esprit ce texte biblique “ Ne vous vengez pas vous-​mĂȘmes, bien-aimĂ©s, mais donnez du champ Ă  la colĂšre ; car il est Ă©crit À moi la vengeance ; c’est moi qui paierai de retour, dit JĂ©hovah. ’ ” Romains 1219. En nous en remettant Ă  JĂ©hovah, nous nous libĂ©rons de beaucoup de douleur, de rage et de violence. — Proverbes 33-6. [Entrefilet, page 22] “ Tu dois aimer JĂ©hovah ton Dieu de tout ton cƓur, et de toute ton Ăąme, et de toute ta pensĂ©e ” et “ tu dois aimer ton prochain comme toi-​mĂȘme ”. [Illustrations, page 23] L’amour “ ne tient pas compte du mal subi ”. — 1 Corinthiens 135. lUD80n.
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