Sexprimant dans un discours prononcĂ© Ă lâoccasion de ce que le Makhzen appelle la «rĂ©volution du roi» (sic), Mohammed VI a affirmĂ© quâil voulait «adresser un message clair Ă tout le monde», entendre lâensemble des pays europĂ©ens, au lendemain, faut-il le rappeler, dâune dĂ©claration sans Ă©quivoque de Josep Borrell dans laquelle il
RĂ©sumons l'affaire nous sommes en 1897 et Dieu est mort. Ce n'est pas rien. Pendant tout le XIXe siĂšcle, romanciers, poĂštes, philosophes ont travaillĂ© d'arrache-pied Ă inventer une nouvelle religion civile dĂ©livrĂ©e du dogme chrĂ©tien. Ils ont proposĂ© d'adorer l'Homme, le Beau ou encore la Raison, en vain. La science a pris le dessus, le hasard s'est imposĂ© comme loi. Depuis, tout n'est que non-sens et absurditĂ©. De ce combat, StĂ©phane MallarmĂ© fut un acteur peu connu. On l'imagine en poĂšte retirĂ© du monde, occupĂ© Ă sculpter ses abolis bibelots».En rĂ©alitĂ©, comme ses pairs, il n'a cessĂ© d'ĂȘtre blessĂ© par le dĂ©senchantement du monde. Lui aussi pense qu'il n'y a pas de sociĂ©tĂ© sans cĂ©rĂ©monies collectives et que la mission du poĂšte est d'offrir un culte capable de satisfaire l'esprit moderne», rĂ©sume Quentin Meillassoux. MallarmĂ© nourrissait un rĂȘve fou Ă©crire un livre, le Livre» supposĂ© combler Ă lui seul le besoin d'adoration de ses contemporains. Un cĂ©rĂ©monial rĂ©glĂ© avec une minutie maniaque devait en encadrer la lecture publique. StĂ©phane MallarmĂ© cCosta-leemage De Livre», pourtant, il n'y eut point. Car la poĂ©sie est Ă son tour gagnĂ©e par le dĂ©litement. En quelques annĂ©es, l'alexandrin, article de foi de la mĂ©trique française, est mis Ă mort par le vers libre». Comment la poĂ©sie pourrait-elle devenir un nouveau rite social si sa propre liturgie Ă©tait en train de se dĂ©faire? C'est alors qu'en 1897, deux avant sa mort, MallarmĂ© publie Un coup de dĂ©s jamais n'abolira le hasard». PoĂšme hors norme qui s'Ă©tale sur onze doubles pages, joue de toutes les variations typographiques taille, majuscules, italique - et rĂ©pand autour de la sentence principale un semis de propositions secondaires. Il y est question d'un MaĂźtre» dont le navire fait naufrage et qui, avant d'ĂȘtre avalĂ© par les flots, s'apprĂȘte Ă lancer les dĂ©s en un ultime dĂ©fi au Ciel dĂ©sertĂ©. AllĂ©gorie transparente de l'Ă©croulement de l'ordre d'hier et de l'avĂšnement de l'incertitude. Hallucination Ă©parse d'agonie», dit le poĂšte. Etait-ce lĂ le Livre» d'une nouvelle religion? Bien sĂ»r, il n'en fut rien. Pourtant, tout en s'imposant comme une oeuvre clĂ©, commentĂ©e par Sartre, Blanchot, Deleuze ou RanciĂšre, le Coup de dĂ©s» a nourri trĂšs vite un fantasme Ă©sotĂ©rique. Et si MallarmĂ© avait glissĂ© un code cachĂ©? Les notes prĂ©paratoires au Livre» ne dĂ©voilent-elles pas un fou de numĂ©rologie? Son rituel n'Ă©tait-il organisĂ© autour du 5, du 7, du 12...?La suite aprĂšs la publicitĂ© DĂ©jĂ , Igitur», rĂ©cit inachevĂ© Ă©crit trente ans plus tĂŽt et qui raconte lui aussi un lancer de dĂ©s, tournait autour du 12. Mais les divers dĂ©chiffrages tournĂšrent court et l'esprit postmoderne fut renforcĂ© dans sa croyance il n'y a pas de code, l'Art ne saurait remplacer Dieu et le poĂšme terminal de MallarmĂ© n'est qu'un sublime Ă©chec. Comme l'Ă©crit RanciĂšre MallarmĂ© n'est pas un auteur hermĂ©tique, c'est un auteur difficile.» C'est alors qu'arrive Quentin Meillassoux, l'un des philosophes les plus originaux et les plus brillants de la nouvelle gĂ©nĂ©ration. Avec AprĂšs la finitude», paru en 2006 et considĂ©rĂ© par le philosophe Slavoj Zizek comme l'ouvrage majeur de ces derniĂšres annĂ©es, il s'est engagĂ© dans un travail de longue haleine visant Ă fonder une nouvelle mĂ©taphysique - oui, rien que cela - autour de la notion de contingence». En rĂ©sumĂ© si Dieu est mort, tout devient alĂ©atoire et plus aucun Absolu ne s'impose Ă nous... sinon la contingence elle-mĂȘme. Et s'il faut prĂ©server la possibilitĂ© d'un Absolu, c'est que lui seul peut nous protĂ©ger du retour paradoxal des idoles. Avec fĂ©rocitĂ©, Meillassoux dĂ©sosse le relativisme contemporain qui, au prĂ©texte que Dieu n'existe plus, encourage chacun Ă croire Ă ce qu'il veut. En somme un traitement mĂ©taphysique de nos dĂ©sordres les plus actuels. Penseur de la contingence, Meillassoux ne pouvait qu'aller vers le poĂšte du hasard. Le dilemme de MallarmĂ© ressemble au sien comment prendre acte de la mort de l'alexandrin sans renoncer Ă la poĂ©sie mĂ©trique, sinon en poussant le vers libre jusqu'Ă sa forme absolue? Reste Ă savoir laquelle. Or un beau jour, pour s'amuser, Meillassoux se demande de combien de mots sont faits deux sonnets fameux de MallarmĂ©, A la nue accablante...» et Salut». Le premier en compte 70, le second 77. Hasard? Esquisse d'une logique? Et si le secret du Coup de dĂ©s» Ă©tait dans le nombre de mots du poĂšme tout entier? Et si dans sa forme autant que dans son contenu il inventait une nouvelle mĂ©trique, stricte comme l'alexandrin et alĂ©atoire comme le vers libre? C'est cette hypothĂšse que Meillassoux vĂ©rifie dans le Nombre et la SirĂšne», essai virtuose, Ă©crit d'une langue trĂšs Ă©lĂ©gante, et qu'il n'est nul besoin d'ĂȘtre spĂ©cialiste de MallarmĂ© pour suite aprĂšs la publicitĂ© Quentin MEILLASSOUX, ĂągĂ© de 43 ans, enseigne la philosophie Ă l'ENS de la rue d'Ulm. En dĂ©saccord avec le discours sur la fin de la mĂ©taphysique, nourri de l'ontologie mathĂ©matique d'Alain Badiou, il s'est fixĂ© pour tĂąche de construire son propre systĂšme philosophique "un rĂ©gime irreligieux du divin". cDR Comme pour une enquĂȘte policiĂšre, il scrute le poĂšme, accumule les indices. Sous le MaĂźtre» naufragĂ©, il dĂ©masque le MĂštre» français. Abandonnant les anciens calculs» l'alexandrin au cours d'une mĂ©morable crise » la crise du vers, le maĂźtre nourrit l'espoir d'un unique Nombre» le vers qu'est en train d'inventer MallarmĂ©. ExistĂąt-il? [...] Se chiffrĂąt-il ?», Ă©crit MallarmĂ© un chiffrage» est donc bien Ă l'oeuvre. Impossible de dĂ©tailler ici l'investigation. Disons seulement que le chiffre 7, symbole thĂ©ologique, s'impose vite comme suspect principal et que tout va se jouer dans la double page centrale du poĂšme, oĂč deux comme si» si Ă©tant la septiĂšme note de la gamme entourent une mĂ©ditation sur le gouffre le 0». D'oĂč le tiercĂ© gagnant de Meillassoux 7» Dieu, 0» le NĂ©ant, 7» le nouveau Dieu l'Art. Soit 707», qui est aussi le nombre de mots que compte le poĂšme. Un seul vers, donc, unique, mĂ©trĂ© et libre Ă la fois, profilĂ© comme un fuselage d'avion. Soixante ans plus tard, les ingĂ©nieurs de Boeing retombĂšrent sur le mĂȘme nombre lorsqu'ils voulurent chiffrer l'expĂ©rience moderne par excellence la traversĂ©e gĂ©omĂ©trique d'un ciel sans Dieu. Reste, une fois qu'on a cassé» le code, Ă comprendre le message. L'interprĂ©tation philosophico-politique qu'avance Meillassoux paraĂźtra tirĂ©e par les cheveux, mais elle s'inscrit dans la logique de ses travaux. Dans une trentaine d'annĂ©es, rappelle-t-il, on rejette en bloc les diverses tentatives du XIXe - de Lamartine Ă Hugo, de Saint-Simon Ă Zola, de Hegel Ă Marx - pour donner un nouveau sens Ă la vie. Le ProgrĂšs et la RĂ©volution sont de grands RĂ©cits morts» conduisant au crime totalitaire. S'il s'avĂ©rait qu'au moins l'une de ces figures du Grand SiĂšcle avait en rĂ©alitĂ© remportĂ© son pari - en l'occurrence MallarmĂ©, en produisant un vers entiĂšrement neuf -, c'est un peu de notre dĂ©sabusement» qui serait dĂ©menti. EbranlĂ©, sinon aboli, par un simple Coup de dĂ©s». Eric AeschimannLa suite aprĂšs la publicitĂ© Le Nombre et la SirĂšne,par Quentin Meillassoux,Fayard, 248 p., 19 euros. => A lire sur BibliObs la rĂ©action de Bertrand Marchal, responsable de l'Ă©dition des Oeuvres complĂštes» de MallarmĂ© dans la PlĂ©iade. => A vos agendas Le code secret de MallarmĂ© enfin dĂ©voilĂ©?», intervention de Quentin Meillassoux dans le cadre de la Semaine de la Pop Philosophie Ă Marseille, sera suivie d'un Ă©change avec Eric Aeschimann, le 18 octobre Ă 19h Centre de la Vieille CharitĂ©, Centre International de PoĂ©sie Marseille, 2 rue de la CharitĂ© - 13002 Marseille. Source "Le Nouvel Observateur" du 29 septembre 2011.
Ilest possible de guĂ©rir le corps avec lâesprit Il y a une preuve scientifique qui dĂ©montre quâil est possible de guĂ©rir le corps avec lâesprit. On
Seules neuf fĂ©dĂ©rations nationales de football sur les 211 existantes ont mis joueurs et joueuses sur un pied dâĂ©galité⊠salariale. Un club trĂšs fermĂ©. La derniĂšre en date Ă avoir franchi cette Ă©tape est la fĂ©dĂ©ration amĂ©ricaine de soccer, donc qui va dĂ©sormais proposer des contrats identiques aux hommes et aux femmes jouant en Ă©quipe nationale. Dans un communiquĂ© diffusĂ© mardi, la fĂ©dĂ©ration US sâest dite persuadĂ©e que la voie Ă suivre pour tous ceux qui sont impliquĂ©s et pour lâavenir du sport aux Ătats-Unis passe par une structure salariale unique pour les deux Ă©quipes nationales ». Et ailleurs, oĂč en est-on ? On sent que ça bouge sur ce terrain-là »Il est vrai que le football fĂ©minin connaĂźt depuis plusieurs annĂ©es un intĂ©rĂȘt grandissant de la part du public, notamment via les compĂ©titions internationales comme la Coupe du monde ou la Ligue des champions. Si ces tournois sont une vitrine qui permet de mettre en lumiĂšre le talent des joueuses, ils font aussi briller les inĂ©galitĂ©s de traitement entre les Ă©quipes fĂ©minines et masculines. On sent que ça bouge sur ce terrain-lĂ quand mĂȘme. La Coupe du monde fĂ©minine de 2019 NDLR, remportĂ©e par les joueuses amĂ©ricaines, oĂč il y avait beaucoup de monde dans les stades, a fini dâenfoncer lâidĂ©e que cela devait changer », analyse Laurence Benoist, qui fut prĂ©sidente dâun club de football masculin de R1 et sâest investie dans les commissions FĂ©minisation de la FĂ©dĂ©ration Française de Football et de la FĂ©dĂ©ration Française de fĂ©dĂ©ration amĂ©ricaine de football va proposer les mĂȘmes salaires aux joueurs et aux joueuses de l'Ă©quipe nationale de football nous sommes dans l'attente de la mĂȘme initiative de la part de FFF.â Martial Le Boulh martialleboulh September 15, 2021 LâĂ©galitĂ© salariale dans le monde du football, un vrai cheval de bataille pour Megan Rapinoe, la superstar de lâĂ©quipe fĂ©minine amĂ©ricaine. En mars 2021, elle sâĂ©tait rendue Ă la Maison Blanche pour la dĂ©fendre face au prĂ©sident Joe Biden. Pour expliquer cette discrimination, la cĂ©lĂšbre joueuse laisse peu de doute Jâai Ă©tĂ© dĂ©valuĂ©e parce que je suis femme », a-t-elle lancĂ© aprĂšs la rencontre. Deux fois championne du monde avec les Ătats-Unis, lâattaquante rĂ©clamait, avec toute lâĂ©quipe fĂ©minine de football, dâĂȘtre payĂ©es autant que leurs homologues masculins, largement mieux rĂ©munĂ©rĂ©s malgrĂ© des rĂ©sultats sportifs infĂ©rieurs. En 2019, les joueuses internationales avaient mĂȘme attaquĂ© leur fĂ©dĂ©ration pour obtenir la paritĂ©, sans succĂšs jusquâalors. Le foot est une Ă©conomie et les clubs sont des entreprises »Jessica Houara-dâHommeaux, ancienne footballeuse française et consultante, avait rĂ©agi sur Twitter, aprĂšs un dĂ©bat diffusĂ© dans lâĂ©mission Touche Pas Ă Mon Poste », relatif Ă cette actualitĂ©. DĂ©bat TPMP les footballeuses doivent-elles gagner comme les footballeurs ? Il ne faut pas tout confondre, le foot est une Ă©conomie et les clubs sont des entreprises. Quel club va sortir des gros chĂšques alors que le retour sur investissement est nul voire nĂ©gatif ? Soyons rĂ©alistes », avait-elle plus de lâinĂ©galitĂ© dans le paiement des primes et des indemnitĂ©s journaliĂšres payĂ©es par les fĂ©dĂ©rations nationales, il existe aussi une large diffĂ©rence sur les montants des grands prix des compĂ©titions internationales entre les catĂ©gories masculines et fĂ©minines. Le principal argument utilisĂ© â notamment par la Fifa â pour expliquer ces inĂ©galitĂ©s reste, en effet, la logique Ă©conomique le football masculin rapporte beaucoup plus grĂące Ă lâaudience, aux droits TV, aux sponsors, aux recettes de la vente des billets et de produits dĂ©rivĂ©s. Mais, selon certains critiques, ces disparitĂ©s sont immenses et trop souvent injustifiĂ©es. Câest facile de trouver cet argument pour dĂ©valoriser les efforts qui sont faits en la matiĂšre. Si les joueuses ne rapportent pas autant, câest sans doute parce quâelles ne sont pas rĂ©munĂ©rĂ©es pareil. Je prĂ©fĂšre voir la problĂ©matique dans ce sens », tranche Laurence Benoist, par ailleurs trĂ©soriĂšre de lâONG, Soroptimist International Union Française, qui promeut les talents fĂ©minins. Ă un moment donnĂ©, il faut une prise de risque en investissant de lâargent sur elles. Si les joueuses ont plus dâargent, elles seront mieux prĂ©parĂ©es, donc auront de meilleurs rĂ©sultats, plus de visibilitĂ©, ce qui amĂšne davantage dâargent. Câest un cercle vertueux, mais il faut cette prise de risque en amont », prĂ©vient lâ rejoint ce club trĂšs fermĂ©Avant les Ătats-Unis, lâIrlande a rejoint, en septembre 2021, la poignĂ©e de fĂ©dĂ©rations nationales sâengageant dans lâĂ©galitĂ© salariale. Les footballeuses et footballeurs de lâĂ©quipe nationale de lâEire reçoivent dĂ©sormais les mĂȘmes primes de match lors des rencontres internationales. Pour cela, les joueurs ont dĂ©cidĂ© de baisser le montant de leurs primes afin que leurs collĂšgues de lâĂ©quipe fĂ©minine puissent recevoir les mĂȘmes. La capitaine de lâĂ©quipe fĂ©minine dâIrlande, Katie McCabe, sâĂ©tait rĂ©jouie de ce grand pas en avant » Câest un grand jour pour le football irlandais. ⊠Nous avons montrĂ© au monde ce qui peut ĂȘtre accompli en Ă©tant unis, en offrant les mĂȘmes opportunitĂ©s aux joueurs et joueuses internationaux », a dĂ©clarĂ© lâattaquante de lâĂ©quipe fĂ©minine dâArsenal, soulignant le courage » dont ont fait preuve ses homologues masculins. En plus de ces deux pays, seuls lâAngleterre, lâAustralie, le BrĂ©sil, la Finlande, la NorvĂšge, la Nouvelle-ZĂ©lande et les Pays-Bas ont atteint ce cap de lâĂ©galitĂ© dans le leur livre, Comme les garçons ? LâĂ©conomie du football fĂ©minin », Ăditions Rue dâUlm, Luc Arrondel et Richard Duhautois rappellent que la question de lâĂ©galitĂ© des rĂ©munĂ©rations » entre femmes et hommes nâest pas la mĂȘme selon quâil sâagit des fĂ©dĂ©rations ou des clubs. Pour les joueuses dâune Ă©quipe nationale, lâĂ©galitĂ© des traitements des internationaux est lĂ©gitime les fĂ©dĂ©rations peuvent tout Ă fait choisir une politique de redistribution entre joueurs et joueuses. Pour le football de club, le problĂšme est diffĂ©rent. Le rapport entre les salaires moyens des hommes et des femmes est de 27. Câest que les budgets sont loin dâĂȘtre les mĂȘmes en 2019, le budget total de la Ligue 1 Ă©tait de 1,9 milliard dâeuros et celui de la Division 1 championnat français fĂ©minin de 19 millions dâeuros, soit 100 fois niveau des salaires suit donc celui des budgets, qui dĂ©pendent fortement des droits tĂ©lĂ©visuels et du sponsoring. Au milieu des annĂ©es 1970, il Ă©tait dâenviron 2 500 euros pour un joueur, soit environ trente fois moins quâen Ligue 1 actuellement. En revanche, il est comparable au salaire moyen dâune footballeuse de lâĂ©lite aujourdâhui.
EZBg. 50b1nox4in.pages.dev/46450b1nox4in.pages.dev/17250b1nox4in.pages.dev/43050b1nox4in.pages.dev/57950b1nox4in.pages.dev/13150b1nox4in.pages.dev/6550b1nox4in.pages.dev/13150b1nox4in.pages.dev/279
ce qu il ya de fou dans le monde